125 . Passive house in Seignosse |
Maison individuelle |
Seignosse (40) |
306 m2 SHAB |
705 000 €HT |
2021 |
A6A, IUA, APDA, BET Demirci |
Photographie Félix Arnaudin |
The Landes region has long been a sparsely populated area because it was hostile to humans. Until the 18th century it was a vast, inaccessible swamp, where the local shepherds moved on stilts both to keep their feet out of the water and to watch their herd from afar. It is called the flat country because of the near-lack of topographical features, a characteristic explained by its geology.
The ground is formed by a shallow limestone plateau covered by sediment. The rock layer is impermeable, so rainwater flows very slowly to the ocean, forming these wetlands as a result. To overcome this, during the Age of Enlightenment the French state decided to manage the territory by planting suitable trees, initially cork oaks for use in the corking industry. This tree, which has a strong presence in the region, is of particular interest to us for the project.
A larger-scale program of land management was later embarked on through the planting of maritime pines and the establishment of the “dune cordon” all along the Atlantic coast in order to protect the forest from the ocean. It is the largest pine forest in Europe, as can be felt it in the perfect alignment of trees in this continuous man-made landscape.
We drew clear ideas from this analysis that formed the basis of our reflection and the design of the project.
The first step is to climb up to protect yourself from the water and to see further: think of a project on stilts.
From the positioning of the pines we retain a grid pattern, a consistency of design that allows the project to be punctuated in plan as well as in section, by the repetition of vertical elements reminiscent of the slenderness of the pine trunks.
We understand the characteristics of the climate by sheltering the façades with overhanging roofs, because here it is necessary to protect from both the rain and the sun that come and go with the wind. Build simple constructions, in harmony with the landscape.
We understand the entire site as part of a whole, a holistic vision of architecture which is entirely the result of its situation.
122 . Mirror flat |
Rénovation d'un appartement |
Bordeaux (33) |
50 m2 SHAB |
Livré |
2022 |
A6A |
L’intervention que nous proposons consiste à pérenniser les qualités intrinsèques à ce type d’habitation de fin du XVIIIème siècle, révélant le travail d’orfèvrerie autour des ornements de la cheminée, des parquets et des cloisons.
La nouvelle configuration, qui transforme l’ancienne cuisine en chambre, nous oblige à supprimer un des séparatifs d’origine. Il refermait la pièce principale et faisait tourner les boiseries des murs autour de la cheminée.
Ne souhaitant pas perdre cette logique d’espace global, et en évitant de tomber dans une forme d’imitation des ouvrages d’époque, nous prenons parti de construire la nouvelle cloison en cinq éléments miroités de haut en bas, dupliquant l’espace et le projetant à l’infini par le double reflet dans le miroir couronnant la cheminée.
Ces panneaux, parfois fixes, parfois ouvrants, dissimulent les accès à la nouvelle cuisine et à la nouvelle chambre. Une des anciennes portes dérobées est conservée et permet de fermer la plus petite pièce de l’appartement.
Le parquet en chêne est démonté et restauré dans son intégralité. Il vient mourir contre la façade miroitée dans un jeu de rebonds du motif en chevron. De l’autre côté, un plancher, plus sombre, plus abstrait, souligne l'espace nuit et les différentes pièces de service. Ici, le granit est utilisé pour les zones humides, à l’horizontale comme à la verticale, comme une enveloppe qui les fait disparaître.
121 . Home made |
Rénovation d'une maison |
Bordeaux (33) |
125 m2 SHAB |
Livré |
2020 |
A6A |
On se situe entre les quartiers de la gare Saint-Jean et de la place Nansouty. La rue est calme et sans bâtiments hauts.
Le cœur d’îlot à la végétalisation luxuriante confère à la maison un air tropical en période estivale. Les canevas du coffrage de béton gris sur la façade brutaliste côté jardin rappelle une écriture architecturale moderne. A l’intérieur de la maison, les matières, les plantes d’espèces variées, les couleurs chatoyantes des tissus relèvent chaleureusement une ambiance sud-américaine. Un mobilier en contreplaqué de chêne, sur mesure et “fait maison”, structure l’intérieur : portes, encadrements des meubles de cuisines, bibliothèque, vaisselier, bureau, cadre de lit, dressing, étagères dans les chambres ou encore meuble de séparation de l’escalier.
En entrant, un premier palier permet d'accéder à la maison et au studio indépendant. Avec sa cuisine, sa salle de bain et sa mezzanine chambre-bureau, le studio une fois reconfiguré permet la création de deux chambres supplémentaires. Au rez-de-chaussée de la maison, en entrant à droite, la salle de bain avec ses carreaux blancs et son puit de jour. Puis la chambre parentale baignée de lumière car ouverte par une grande baie vitrée qui donne sur le jardin en contrebas.
Deux escaliers blancs permettent d’accéder d’une part à l’étage et au rez-de-jardin de l’autre. Sans rambarde ni mains courantes, l’ombre portée dans la blancheur des murs crée un motif suspendu. A l’étage, la chambre d’amis sous comble avec sa salle d’eau.
Si l’on descend au rez-de-jardin, une deuxième baie vitrée ouvre le plus largement possible sur l’extérieur. L’espace central se compose du salon, de la salle à manger et d’une cuisine ouverte composée de deux îlots face à face. Les espaces de rangements sont fermés par des portes en inox. Le propriétaire a réalisé lui-même les plans de travail en béton en y ajoutant des pierres blanches et grises dans la matière encore fraîche. Une expérience mémorable de poussière qui rend l’exercice peu reproductible.
Ce mobilier unique donnerait presque un caractère d’œuvre contemporaine à la pièce du bas. Une originalité qui vaut pour l’ensemble de la maison : élégante, reposante de blancheur, lumineuse d’ouvertures multiples intérieures et extérieures. Une douceur tranchée par les traits affirmés, les matières brutes et la puissance des volumes.
117 . Inpulsation |
Appel à manifestation d'intérêt AIRE 2 pour la FAB |
Bureaux et locaux d'activités |
Bruges (33) |
9251 m2 SDP |
13 346 000 € HT |
2020 |
Linkcity (mandataires), A6A, Akebia |
Nous entendons dans les ambitions de ce concours des principes fondamentaux: proposer des lieux de travail qualitatifs et abordables au sein de la Métropole, défendre une qualité architecturale, urbaine et paysagère de ces ensembles à vocation économique, amorcer la transition nécessaire pour une construction plus respectueuse de l’environnement par ses principes constructifs durables et la réversibilité de ses usages.
Le premier axe du projet s’ancre sur la limite longeant l’avenue de Terrefort, nous souhaitons ouvrir cette parcelle à la ville en supprimant les clôtures et en créant une frange végétale qui intègre une promenade comestible largement plantée et un espace de lien social destiné aux usagers du lieu et aux riverains.
Cet accueil végétal n’est possible qu’en repensant la place des véhicules dans le site. Ce dessin clair de la circulation au sein de la parcelle permet de créer un guide sur lequel les bâtiments se rattachent et vont progressivement se rapprocher de la limite contre l’avenue. Un système de trames répétitives sert de second ancrage, les longueurs dans les deux sens sont mesurées pour être les plus modulables et divisibles.
De cette grille de lecture nous dégageons trois corps de bâtiment, une premier qui fait face à l’UIMM dont l’usage lui serait en entièrement dédié, un second au milieu de la parcelle destiné à des espaces de bureaux à louer et un troisième en forme de quinconces pour des locaux d’activités.
L’écriture architecturale se veut sobre. Les trames sont laissées apparentes, comme le résultat d’un processus orienté sur la flexibilité et l’évolutivité des espaces. Les matériaux quand ils sont structurels sont laissés bruts. Les habillages au sein des trames sont faits avec des matériaux qualitatifs, en métal légèrement réfléchissant ou en bois à claire-voie verticale. Les fenêtres des deux immeubles sont en forme de bandeau et offrent un aménagement optimisé des espaces intérieurs et une lecture généreuse du paysage.
Tout aussi important est l’espace qui entoure le bâti, fait de déambulations gustatives et olfactives, de bosquets et de plantes grimpantes, favorisant la biodiversité, il fait partie d’un tout.
115 . Maison R |
Maison individuelle |
Talence (33) |
175 m2 SDP |
Chantier en cours |
2019- |
A6A |
Le projet s’implante en limite sur rue. A l’alignement du front bâti de l’impasse, le projet s’inscrit dans le prolongement de la séquence urbaine. La maison se déploie de la limite laterale Nord à limite laterale Sud.
Depuis la rue on distingue deux plans de façade. Le premier, en simple rez-de-chaussée, forme le volume d’accueil de la maison. Édifié en limite sur rue, il abrite un garage double, la terrasse de l’étage et un patio d’entrée qui se laisse deviner depuis la rue à travers un filtre en barreaudage aluminium à claire-voie. Ce premier volume bâti permet de dialoguer avec les maisons existantes voisines par différents alignements qu’il vient chercher: avec la corniche de la maison mitoyenne Sud et avec le porche de la maison mitoyenne Nord. Ce premier plan agit comme un filtre, il est un réel support de végétalisation qui permet de mettre à distance le second volume de la maison abritant les pièces de vie plus intimes.
Le second volume, s’élevant en R+1, abrite l’essentiel des pièces de la maison. Depuis la rue, il donne une lecture de second plan à la maison. On peut l’apercevoir dissimulé derrière la frange végétale du premier plan. Ce volume s’ouvre largement sur le jardin arrière, la terrasse et la piscine.
113 . Oak flat |
Rénovation d'un appartement, agencement et mobilier |
Bordeaux (33) |
130 m2 SHAB |
Livré |
2020 |
A6A, Aapj |
Le chêne lui est noble et grand,
Il est fort et il est puissant
Il est vert il est vivant
Il est haut et il est triomphant
Chêne et Chien, Raymond Queneau, 1937.
L’enjeu de cette réhabilitation est de s’appuyer sur l’existant, de respecter la qualité spatiale déjà présente. La pérenniser en y intervenant de la manière la plus discrète possible pour répondre aux nouveaux besoins de la commande.
Un matériau principal ponctue le projet et distingue les nouveaux éléments de cloisonnement et de mobilier. Le chêne est ce fil conducteur. Par sa robustesse, sa sobriété, et la chaleur de sa teinte naturelle il nous permet de mettre en scène chaque volume.
L’appartement est situé au deuxième étage d’un immeuble typique du centre bordelais. Il est traversant de la rue au cœur d’îlot, et éclairé dans son centre par un puit de jour. L’accès principal est marqué par un premier claustra de toute hauteur. A travers les lames en chêne, la lumière tamisée éclaire l’espace de l’entrée.
Cette hauteur sous plafond offre une dimension spatiale étonnante. Une porte ornée de moulures s’ouvre sur le salon où des étagères habillent le mur. La couleur du chêne, teinté par la lumière qui baigne la pièce, contraste avec les murs blancs et la cheminée de marbre.
D’ici on accède à la salle à manger, ouverte sur le puit de jour. Si l’on suit la lumière naturelle, on découvre la cuisine, noire et discrète. Ensuite, l’accès à l’espace nuit devient confidentiel. Cachée dans le mobilier, une porte dérobée donne accès au couloir qui le distribue.
Au bout, on découvre la chambre principale. Des rangements longent les murs et le chêne massif est utilisé pour construire un meuble formant la tête de lit, la bibliothèque et les tables de chevet. Face au lit, une estrade accueille une salle de bain ouverte, où l’on profite de la lumière et de la tranquillité qui règne dans le cœur d’îlot.
111 . Pine flat |
Rénovation d'un appartement |
Bordeaux (33) |
55 m2 SHAB |
Livré |
2018 |
A6A . Nicolas Laveau |
Pour accéder à l’appartement de bois, on y grimpe plus qu’on y monte. Situé au 4ème étage d’un immeuble XIXème, on est surpris jusqu’au bout de l’ascension et c’est vers la lumière du puit de jour qu’il faut se diriger pour accéder au « pine flat ». La petite porte d’entrée presque dérobée laisse entrevoir un couloir accueillant qui donne le ton du bois et de l’espace. La hauteur sous plafond, offerte par la disposition de l’appartement sous les combles, permet une double dimension spacieuse et chaleureuse à la pièce de vie. L’ajustement des estrades, des cloisons, portes et rangements en contre-plaqué de pin offrent une variété de volumes.
Une grande estrade longe l’appartement dans sa partie la plus basse et permet d’accéder à la vue. Cette dernière, comme colonne vertébrale, offre des rangements profonds et permet l’encastrement du canapé du salon et du lit de la chambre.
La couleur et la rondeur des motifs veinés du bois contrastent harmonieusement avec le blanc des poutres, murs et plafonds et les différents gris de la cuisine. Lorsque qu’on est face aux fenêtres en chiens assis, la lumière orientée ouest baigne l’appartement. D’ici on accède à deux portes ajourées de petites ouvertures rondes faisant office de poignées. L’une offre une devanture au réfrigérateur, l’autre permet d’accéder à la salle de d’eau qui rappelle une cabine de bateau. Sur un pan de mur en bois une échelle à barreau permet d’accéder à une alcôve qui accueille un couchage pour deux personnes.
Toujours depuis le salon, une double porte en bois s’ouvre sur la chambre. L’estrade qui entoure le lit devient tables de nuit, bibliothèque et support aux plantes vertes. Sur la droite deux marches permettent d’accéder à une niche étroite dans laquelle s’est lovée une baignoire. On s’y baigne avec la vue sur le clocher.
110 . Ilôt Counord |
Logements, bureaux, locaux d'activités et halle marchande |
Bordeaux (33) |
15 032 m2 SDP |
28 160 000 € HT |
Études en cours |
2020- |
A6A, BET Kephren, BET Alto, BET Projet, VPEAS, Trouillot &Hermel |
106 . Maison du Projet |
Espaces de présentation du projet Marne-Soleil |
Mérignac (33) |
371 m2 SDP |
339 500 € HT |
2018 |
A6A (mandataires), André Guiraud (associé), BET Cesma, BET Vivien |
Le site d’intervention se situe à l’interface entre deux opérations d’aménagement majeures pour la métropole bordelaise: Mérignac Soleil et Mérignac Marne, deux opérations motivées par l’effet levier apporté par le prolongement du tramway jusqu’à l’aéroport. Il s’agit ici à travers l’installation d’un bâtiment temporaire de créer un premier point d’ancrage dans ce contexte porté à se transformer. Un laboratoire du futur quartier, une plateforme qui rayonne des actions publiques transversales.
Le bâtiment se compose d’un volume circulaire en simple RDC organisant les différents accès et accueillant les espaces de service ainsi que ceux réservés à chacune des deux entités qui prendront possession du lieu. Ce socle abstrait enveloppe un volume central en double hauteur réceptacle des activités publiques. L’émergence de ce volume central permettant de jour l’entrée de lumière naturelle au cœur du dispositif et de nuit la création d’un signal fort dans le quartier.
Positionnés à la rencontre de ces deux volumes, quatre voiles maçonnés aident à définir l’espace l’intérieur. Des éléments plus légers et mobiles permettent de rediviser ces espaces et d’apporter un degré de souplesse supplémentaire. Ici les matériaux sont laissés bruts et sont choisis pour leur résistance. A l’intérieur comme à l’extérieur. Le squelette d’acier répond lui à des besoins de rapidité, de démontabilité et de grandes portées.
Le choix d’un volume compact permet lui de libérer un maximum de surface au sol. Par sa position centrale, le projet redéfini deux espaces extérieurs différenciés, l’un végétal à l’Ouest et en forme de proue, l’autre minéral. Ces deux espaces cherchent à prolonger à moindre coût l’espace intérieur en profitant des qualités déjà présente sur le site. L’intervention se contente donc ici et à l’aide quelques arbres de les compléter.
105 . Eau médoc |
Hangar aquacole |
Saint-Vivien du Médoc (33) |
157 m2 SDP |
329 600 € HT |
Livré |
2018-2020 |
A6A |
Ce projet est une invitation à réfléchir autour d’une architecture progressive, pensée de l’intérieur et où l’esthétique n'est qu'une simple retranscription des usages contenus.
Au cœur d’un site naturel protégé du médoc, le hangar aquacole se relève après sa destruction suite à un incendie. Son gabarit correspond à celui du vieux bâti, seule condition pour que nous puissions entamer le chantier.
L’exercice nous pousse à regarder de près les édifices vernaculaires de la zone. Essayer de s’inscrire dans une continuité, tout en apportant des singularités là où elles ne sont pas attendues.
Deux volumes se distinguent et se suivent. Le premier correspond à l’atelier, bardé de bois et ajouré sur les grands pans coulissants de part et d’autre. Ils permettent d’aérer cet espace traversant, à l’image des séchoirs à tabacs traditionnels par des percées visuelles qui connectent avec l’horizontalité du paysage environnant. L’espace de vente lui, se retrouve bercé de lumière par sa fenêtre de toit. La grande baie vitrée lui procure un teint naturel et accueillant.
Le même gabarit, les mêmes matériaux. Un socle en béton sur une faible hauteur pour appuyer le bardage bois en Douglas naturel qui grisera au fil du temps. La toiture, en tuile romane et à double pente reste discrète de l’extérieur, mais offre une spatialité généreuse.
Des détails qui parlent de la ruralité du site et de la réalité de son climat.
102 . Le socle commun |
Construction d'une école enfantine et d'une école à journée continue |
Tavannes (Suisse) |
2040 m2 SDP |
2018 |
A6A, André Guiraud, Littoral architecture |
Un axe historique, une sectorisation marquée des usages, des « vides » investis par les riverains et une organisation en plateaux synonyme d’une ouverture sur le grand paysage, notre proposition s’attache à questionner l’ensemble de ces éléments.
La nouvelle école prend la forme d’un socle. Elle respecte l’échelle verticale de l’ensemble du bâti et renforce la lecture des plateaux. Ce geste, lié à la dimension publique du programme, permet de régler des problématiques topographiques pour l’ensemble du site. Il devient le lieu de transition entre les plateaux connexes. Il s’efface au regard du paysage proche pour affirmer l’axe entre la cité Shwob et l’école primaire. Il offre un belvédère au théâtre du grand paysage.
La toiture linéaire crée une continuité à la place dure. Elle accueille entre autres la pratique de la course à pied et du saut en longueur. Le plateau bas est décaissé et aplani suite à la démolition de l’école enfantine existante. Il libère une réelle plaine engazonnée à disposition de la commune et du « campus ». Cours des écoles, terrains de sport et jardins partagés s’y implantent alors au grés du temps et des envies.
A la rencontre des nouvelles écoles, les éléments de programme communs, salle multiusage, espaces de psychomotricité et préau génèrent une symétrie affirmant l’axe école primaire/cité des « solitaires ». Cette centralité, soulignée par l’escalier circulaire, devient le théâtre de la connexion entre les plateaux, entre les âges et entre les usages.
Ainsi, notre proposition s’insère entre les deux périmètres proposés, cherchant à les conforter (confronter?), à les affirmer, à les lier et à leur offrir un futur aux multiples possibles.
Une architecture contextuelle qui communique avec son environnement, ou le parcours et l’implantation produisent la ville, confortent le paysage, révèlent l’atmosphère du lieu.
101 . Bureaux à Brazza |
Immeuble de bureaux |
Bordeaux (33) |
4 040 m2 SDP |
5 500 000 € HT |
Études en cours |
2017- |
A6A, BET Cetab, BET Borteq |
L'architecture proposée naît de la recherche d'une écriture que l'on souhaite la plus sobre possible, un système de poteaux-poutres en béton et une paroi de verre pour fermer l'enveloppe. Une simplicité structurelle qui se révèle par la combinaison de ces deux matériaux.
Le projet se situe dans le futur quartier de Brazza, sur une parcelle en front d'îlot, autour de la nouvelle esplanade publique qui soulignera la halle Soferti. À l'instar des grands projets urbains développés à Bordeaux durant le XVIIIème siècle, ce nouveau quartier de la rive droite est rythmé par une série de grandes places. Notre parcelle s'ouvre sur le plus grand des vides dans cette maille d'espaces publics. Il s'agit d'un emplacement très visible depuis la distance, qui rendra l'immeuble fortement identifiable.
La notion de façade composée, dans la manière la plus classique d'entendre le terme, devient pour nous un sujet fort à développer dans ce projet.
La pesanteur du béton brut opposée à la légèreté du verre est le moyen choisi pour concevoir un immeuble de bureaux extrêmement évolutif dans ses agencements. En combinant un noyau structurel central avec le positionnement des éléments porteurs en périphérie, nous proposons des plateaux libres, très ouverts sur l'extérieur. Des espaces de travail qui nécessitent un apport en lumière homogène, maîtrisable. Pour cela, nous jouons sur l'épaisseur de la façade. Les grands pans vitrés se situent en retrait de 70 centimètres par rapport au nez de dalle, ce qui permet de diminuer l'ensoleillement excessif. À cela, viennent s'ajouter des stores extérieurs calepinés au rythme des menuiseries. Ils garantissent le contrôle thermique du bâtiment.
Sur les deux façades latérales, les escaliers de secours restent visibles. Leurs paliers sont sur-dimensionnés, et deviennent des espaces extérieurs d'agrément pour les occupants de l'immeuble. Des espaces servants en cas d'urgence dont l'usage peut être détourné au quotidien.
100 . Inoui |
27 logements collectifs |
Bordeaux (33) |
1 879 m2 SDP |
2 840 000 € HT |
Chantier en cours |
2017- |
A6A, BET Berim, |
La rive droite, entre couture et transition.
Couture, car il s’agit de lier deux quartiers, celui de la Bastide avec ses rues d’échoppes et le secteur Deschamps avec ses opérations nouvelles.
De part son emplacement, la résidence INOUI est un maillon qui unie ces deux univers, elle tisse des liens avec les usages présents et s’intègre dans un tissu urbain existant.
Transition, à la fois formelle et écologique, l’opération recherche une continuité avec le passé tout en s’adaptant aux besoins actuels. Aux échoppes capables de faible hauteur se succèdent les trames d’appartements personnalisables. La ville de pierre se frotte au béton calcaire.
Nous avons imaginé des logements modulables, pensés pour le plus de flexibilité et d’évolution dans le temps, où l’habitant choisi sa manière de vivre en société comme en intimité.
099 . Vélo Cité |
22 logements sociaux et 15 maisons évolutives |
Vaux-sur-mer (17) |
2 890 m2 SHAB |
3 530 000 € HT |
Livré |
2017- 2021 |
A6A (mandataires), Atelier Archipel (associés), BET Boulard, BET Atmosphère, BET Guinard |
Au sein de la ZAC du Cormier, le quartier Vélo Cité vient formaliser le lien entre le tissu traditionnel de maisons et le nouveau secteur développé autour du Collège Henri Dunant. Un ensemble de 37 logements qui s'intègre dans la déclivité existante et propose un nouveau paysage de toitures. À l'image des vieilles bâtisses charentaises, découpées et coiffées de toits irréguliers, nous proposons une composition volumétrique qui marque le territoire et le qualifie fortement.
Cette double topographie se dessine au sol et en l'air. Elle propose des rythmes en façade s'appuyant sur le travail du socle et de sa prolongation sous forme de murs de clôture. Afin d'asseoir nos bâtiments, la limite entre le public et le privé se matérialise par ces lignes tendues dans le paysage, sur lesquelles émergent les constructions. Elle se construit en béton brut, et devient le support pour l'aménagement paysager qui lie l'ensemble du projet.
La matérialité brute prend tout son sens lorsqu'on s'intéresse à la notion de logement en Volume Capable, appliquée à l'échelle de la maison individuelle. Nous optons pour différencier l'Unité (isolée et chauffée) de l'Annexe (coque vide en double hauteur) dans leur expression, afin de signifier cette évolutivité du foyer.
Une réflexion qui part d’un questionnement sur la manière actuelle de «consommer» du logement, et de notre capacité pour re-enchanter sa conception programmatique et architecturale: comment rester innovants autant dans la technique que dans le social? Il s’agirait donc de réfléchir à des nouvelles formes de production, évitant le produit standardisé qui ne s’adapte plus aux ménages actuels. Ainsi, constituer des quartiers partagés et aimés par leurs habitants, avec une identité propre et forte, où chaque logement s’inscrit dans un tissu homogène, mais reste différent dans son essence, à l’image de ses propriétaires.
096 . L'ormeau |
21 maisons locatives sociales |
Cadaujac (33) |
1 594 m2 SDP |
2 097 000 € HT |
Livré |
2020 |
A6A, BET Borteq |
A Cadaujac, nous construisons un programme de vingt-et-un logements sociaux. Il se décompose en six séries de maisons individuelles groupées en R+1, s’ajustant à des gabarits propres du territoire environnant.
Au sein d’une ville périphérique comme celle-ci, chaque foyer est équipé d’un à deux véhicules. L’organisation de cette logistique du quotidien et la mise à distance par rapport aux espaces privatifs sont des paramètres qui guident la configuration spatiale et urbaine du projet.
L’entrée de la maison est précédée par une terrasse, une pergola, un cabanon et enfin deux places de parking. Ces éléments se succèdent et projettent l’espace de vie à l’abri des regards. Le logement s’intimise. Traversant, un jardin exposé sud vient compléter l’ensemble.
Les matériaux utilisés sont simples. Ils ont en accord avec une enveloppe de travaux qui guide la faisabilité réelle de l’opération. Le bois, d’essence locale, pour le remplissage des pergolas et des clôtures ; les façades enduites en blanc, soulignées par le noir mat des menuiseries, des descentes d’eaux pluviales, et des bacs de toiture ; l’acier galvanisé pour la structure des pergolas, qui donnent du relief au projet.
Les volumes se succèdent en quinconce. La profondeur des façades varie, les toitures formant un paysage. Chaque unité s’individualise et capte la lumière de multiples façons.
Ponctué de venelles et d’espaces végétalisés, le cheminement piéton rejoint le cœur d’îlot où règne un esprit familial, proche de l’image idyllique qu’on pourrait se faire d’un ancien centre de bourg.
094 . Les patios |
Maison de santé |
Jarnac (16) |
994 m2 SDP |
2 045 000 € HT |
Livré |
2016-2019 |
Atelier Archipel (mandataires), A6A (associés), BET Lapasserie, BET Becis, BET Boudeaud |
Le projet prend place au carrefour d’une large avenue en pleine urbanisation et d’une route communale menant au centre-ville. Nous proposons un équipement repérable, dont l’échelle urbaine est donnée par une forme simple, structurant la nouvelle entrée de la zone tertiaire dans laquelle il s’inscrit.
Le bâtiment est isolé des voies publiques par un grand jardin surélevé par rapport à l’espace public autour du quel s’organisent les pôles médicaux. Ces volumes variés et parfaitement identifiables par leurs utilisateurs correspondent aux offres de soins multiples.
Une galerie intérieure structure le projet. Visible depuis le carrefour en transparence à travers les patios, elle possède trois entrées en liaison directe avec le parking. La galerie est l’épine dorsale de cet équipement. Elle met en liaison les quatre pôles médicaux et les locaux communs tout en offrant des vues qualitatives sur le jardin et les patios qui la ponctuent.
Intemporalité, pérennité, contextualité. Nous sommes dans un pays de calcaire et de chais aux façades noircies. Celles du projet sont en béton blanc aux nuances de calcaires locaux ponctuées par des bardages et des persiennes en bois saturé noir qui intimisent les espaces de soins. Les matériaux sont authentiques, utilisés pour leur qualité naturelle.
093 . Maison modulable |
Maison destinée à la colocation |
Talence (33) |
160 m2 SDP |
Livré |
2017-2019 |
A6A |
Une maison modulable, l’échoppe bordelaise revisitée.
Le souhait de la maîtrise d’ouvrage était de profiter au mieux d’une parcelle tout en longueur, anciennement occupée par une échoppe vétuste, pour en faire une maison destinée à la location où chaque chambre possède sa propre salle d’eau et partage les espaces communs.
Le nouveau projet s’aligne sur la rue par un portique planté et ouvert sur un patio, il reprend la hauteur de la construction actuelle pour se caler avec celles des voisins, de manière à conserver la séquence de rue aujourd’hui présente.
Le premier front est séparé en deux parties, d’un coté l’entrée piétonne avec le stationnement, recouvert par une terrasse en bois, et de l’autre un espace vert agrémenté d’un arbre et de végétation grimpante. Le portique d’entrée vient se fermer sur sa partie basse par une grille en acier, une moitié est fixe et l’autre coulissante. Par dessus ce portique se place une grande jardinière qui fait office de garde corps pour la terrasse à l’étage.
Le niveau du jardin est un peu plus bas que celui de la rue, cette particularité a permis de construire le projet à partir d’une coupe où chaque étage se positionne à moitié au-dessus de l’autre. L’escalier devient une pièce maîtresse qui se dessine en demi-paliers.
Côté jardin au Nord, chaque chambre possède une grande porte-fenêtre tandis qu’au Sud le salon s’ouvre sur la terrasse à l’étage par une baie coulissante de la largeur de la maison.
La construction contemporaine s’intègre dans son environnement par ses rappels de lignes horizontales, ses hauteurs et sa matérialité. Un enduit traditionnel à la chaux uniformise l’ensemble, un travail soigné a été mené afin de donner une texture particulière où le geste de l’homme donne tout son caractère à cette matière.
089 . La clairière |
Construction d'une école élémentaire et d'une école primaire |
Mios (33) |
Commune de Mios |
2 168 m2 SDP |
3 360 000 € HT |
2016 |
Atelier Provisoire (mandataires), A6A (associés), BET Cetab |
Le site d’implantation du nouveau groupe scolaire est un lieu particulier, comme on en rencontre rarement dans un concours d’architecture. On pourrait dire que c’est un lieu où il n’y a presque rien ; un sol plat couvert de fougères, et des bois de pins à l’horizon. Seul le bâtiment du collège qui vient d’ouvrir ses portes annonce la transformation à venir. La ville de Mios va s’agrandir ici tout autour. La modification du paysage va être spectaculaire.
C’est une question singulière d’édifier un projet d’architecture dans un tel contexte. Quelle architecture construire ici qui soit capable dans les années à venir de faire corps avec un paysage urbain qui n’existe pas encore ?
Le nouveau groupe scolaire est un édifice public. Il doit prendre sa place dans l’espace collectif, trouver sa singularité, malgré sa proximité avec le collège. Le choix d’une forme géométrique simple permet de lui donner une identité forte.
Nous proposons d’adopter pour le groupe scolaire une figure architecturale en forme de cercle.
La figure du cercle présente la particularité d’être à la fois concentrée vers l’intérieur et rayonnante vers l’extérieur. C’est une figure géométrique fermée et protectrice, en même temps qu’ouverte et généreuse.
Vu ainsi, le cercle s’accorde au monde de l’école, celui du temps de l’enfance. Le cercle s’accorde aussi à d’autres figures propres à l’enfance, celle du jeu, celle de la ronde, celle du groupe.
Le cercle se décompose en deux parties : un anneau bâti qui entoure une vaste « clairière » grande ouverte sur le ciel. Cet anneau est divisé pour accueillir les quatre entités fonctionnelles du programme : l’école maternelle, l’école élémentaire, l’accueil de loisirs et la restauration. Elles sont séparées les unes des autres par des percées visuelles traversantes qui mettent en relation paysage intérieur et extérieur. Ces percées marquent les différentes entrées et les principales salles communes.
Les pièces du programme s’articulent les unes aux autres au sein de chaque entité. Elles s’ouvrent, de manière plus ou moins importantes selon leurs spécificités, vers l’extérieur ou vers la « clairière ».
088 . H-eva |
Construction d’une habitation autonome et déplaçable |
Ustaritz (64) |
SAS Heva |
20 m2 SDP |
40 000 € HT |
2017-2018 |
Livré |
A6A . Nicolas Laveau |
087 . Espartiña |
Espace muséographique et office du tourisme |
Mauléon-Licharre (64) |
1 573 m2 SDP |
2 170 000 € HT |
Livré |
2016- |
A6A, Tabuenca & Leache (associés), Aapj, Atelier Sigmas, BET Landa, BET Luro BET Climelec, BET Betiko |
La réhabilitation de ces halles industrielles en espace culturel pose la question sur le devenir d'un patrimoine aujourd'hui peu valorisé. Comment transformer une architecture productive et sans autres prétentions en un lieu singulier et représentatif d'une identité ancrée à ce territoire. Une ancienne usine fabriquant des chaussures de sécurité qui mute en centre d'interprétation autour de l'espadrille et de son bagage culturel.
Le bâtiment accumule aujourd'hui la complexité des processus industriels avec les additions et juxtapositions successives dans le temps. Le nouveau bâtiment public demande clarté d´image, de volumes et de parcours. Son rapport avec le centre bourg, en particulier avec l'esplanade face à l´Hôtel de Ville et les rives du fleuve, acquiert un nouvel intérêt.
L´intervention se concentre dans le volume des trois halles principales. Cela se traduit par la démolition de l’ensemble des bâtiments situés en partie Sud de la parcelle, pour libérer un nouveau parvis. Puisqu´un préau est demandé, nous gardons l´ossature en bois du petit bâtiment parallèle à la rue, adapté pour cette fonction, en conservant à la fois la valeur patrimoniale et historique de sa belle charpente en bois. Il établit ainsi un large couloir à l’abri de la pluie entre l´espace public et l´entrée principale. Ensuite, la redécouverte du ruisseau Manga et de son tracé offre un suggestif accès à travers une passerelle en bois, accompagné de la rumeur de l´eau.
Le parti architectural vise simplicité et clarté dans les actions menées. Retrouver un volume compact, et dépouillé. Identifiable. Espartiña devient ce nouveau lieu de rencontre, caractérisé par le relief de trois halles réhabilitées qui découpent au loin le paysage vallonné de la Soule.
083 . Victor Hugo |
Réhabilitation d’un immeuble |
Bordeaux (33) |
Incité |
455 m2 SDP |
520 645 € HT |
Livré |
2016-2018 |
A6A, BET Ith, BET Borteq |
078 . Villa Cypa |
Réhabilitation et extension d'une villa en 7 logements |
Beaulieu-sur-Mer (06) |
967 m2 SDP |
2 518 000 € HT |
Chantier en cours |
2016- |
A6A, BET Pi-conseil, BET Atmosphère |
Le projet porte sur la rénovation d’une villa de type toscane du XIXème siècle et la construction d’une extension contemporaine à Beaulieu-sur-Mer.
L’idée directrice est de venir restaurer la villa au plus proche de son état d’origine, la nettoyer des constructions parasites arrivées au fil du temps, tout en lui apportant le confort de vie actuel. La nouvelle construction se distingue par son architecture contemporaine et épurée, à la fois comme un élément de caractère et mettant en valeur la villa ancienne, aujourd’hui envahie par la végétation.
Élément emblématique du projet, la Villa Cypa possède une architecture singulière. En premier lieu il est prévu de la débarrasser de ses éléments intrusifs, pour retrouver le dessin originel du bâtiment, uniquement avec les deux volumes caractéristiques de son architecture. La nouvelle construction est une réinterprétation de cette idée. La terrasse et le perron sur la façade sud seront rénovés, lui redonnant son socle d’assisse. Des alignements d’agrumes et de cyprès cadrent cette perspective, à l’image d’un jardin toscan revisité. À son achèvement le projet sera plus végétalisé, redonnant ses lettres de noblesse à cet écrin de verdure au cœur de Beaulieu.
La villa est le point de repère du projet, et le nouveau bâtiment vient s’aligner sur sa façade Nord. Une liaison intérieure est créée sur la façade Ouest tout en dessinant un joint-creux. Cette dernière est découpée en deux volumes séparés par une faille vitrée. Côté rue, le projet s’implante en continuité de celui plus récent en parcelle voisine, cette façade est constituée de terrasses généreuses tramées sur les habitations. Elle permet de faire respirer la rue, très étroite à l’origine, agrémentée par un alignement d’orangers. Les terrasses sont constituées d’une structure en béton ocre, d’une teinte naturelle proche de la pierre.
071 . Maisons jumelles |
Deux maisons de ville |
Pessac (33) |
200 m2 SDP |
Livré |
2015-2018 |
A6A |
Le projet consiste en la construction de deux logements mitoyens avec un étage, de plan et de composition identiques, dont seuls quelques détails de façade varient. Les maisons sont caractérisées par une entrée semi-couverte, ouverte sur des patios latéraux plantés et largement vitrés sur la maison.
L’environnement direct du projet est constitué de maisons individuelles, dont la morphologie et les hauteurs sont variées. Située rue de l’Avenir à Pessac, cette séquence ne possède pas un caractère très établi, les reculs sur rue, les matériaux, les couleurs et les textures diffèrent d’une maison à l’autre.
Notre choix a été de construire la façade à sept mètres de la limite sur rue, ce qui libère l’espace pour les places de stationnement demandées par le règlement d’urbanisme. Seuls deux murets techniques, où se situent les boîtes-aux-lettres, les coffrets des fournisseurs en énergie, et les abris pour les poubelles, marquent la limite entre l’espace publique et privatif.
Cette distance depuis la rue nous permet une mise en scène du volume construit. Déséquilibré volontairement en déplaçant les deux percements en façade, nous jouons avec la profondeur des patios. Ainsi chaque maison se différencie de sa jumelle par l’orientation et la vue depuis cet espace jardiné.
L’ensemble des parties maçonnées de la construction est recouvert d’un enduit gris clair, taloché finement. L’architecture de cette construction se veut discrète et sobre, mais très généreuse en lumière et confort. Les grandes baies vitrées du séjour traversant amplifient son volume vers l’extérieur, et multiplient les regards de ses occupants.
Deux maisons jumelles qui peuvent se comprendre comme une seule qui, aussi bien qu’un visage humain, ne possède jamais une symétrie parfaite.
069 . Harobia |
93 logements locatifs sociaux |
Ciboure (64) |
5 483 m2 SDP |
9 115 000 € HT |
Chantier en cours |
2015- |
Agence Gauche Muru (mandataires), A6A (associés), BET Iparla, BET Climelec |
L’implantation des différents éléments de programme cherche à exploiter au mieux la très forte topographie du terrain d’assiette, tout en réduisant l’impact des constructions sur la masse végétale aujourd’hui très présente sur le site.
Ainsi nous avons fait le choix de concentrer les espaces bâtis en partie basse du terrain, en surplomb de l’avenue Eugène Corre, et de séquencer les bâtiments de logements en plusieurs îlots de manière à préserver des vues sur l’espace boisé entre les bâtiments. La profondeur d’emprise diminue ainsi au fur et à mesure de l’augmentation de la pente naturelle du terrain (de l’Est en allant vers l’Ouest) de manière à limiter au maximum les opérations de déblais. De la même manière le parc de stationnement prend place dans l’ancien lit de carrière, situé à l’Est de la parcelle et qui correspond à la partie la plus plane du terrain. Il se développe sur deux niveaux semi-enterrés, indépendants et accessibles au niveau du terrain naturel en deux points distincts.
Ce socle bâti, qui sert d’assise aux deux premiers blocs de bâtiments, se prolonge sur un seul niveau vers l’Ouest de la parcelle au delà du parc de stationnement pour accueillir les espaces communs nécessaires aux deux blocs situés en partie basse. Il permet de créer les liaisons nécessaires entre les différentes entités tout en assurant un certaine mise à distance des logements situés en partie basse des bâtiments vis à vis de la route.
Le choix d’un revêtement de couleur sombre naît de la volonté de minimiser le plus possible l’impact visuel de l’opération depuis les espaces environnants, à la fois lointains et proches. Les bâtiments cherchant ainsi à se fondre dans la masse végétale située en arrière plan. Seuls les espaces en creux adoptent des couleurs chaudes de manière à rompre l’effet de masse et à rappeler l’échelle domestique de l’opération.
060 . Le Spot |
Salle de spectacles, commerces, hôtel de Police et 6 logements |
Saint-Palais-sur-mer (17) |
1 143 m2 SDP |
2 282 166 € HT |
Livré |
2015-2020 |
Atelier Archipel (mandataires), A6A (associés), BET Lapasserie, BET Becis, BET Boudeaud, BET Viam, BET Mtce |
058 . Volume Capable 1/1 |
Construction d'un prototype dans le cadre de AGORA 2017 |
Bordeaux (33) |
60 m2 |
Livré |
2017 |
A6A, BET Atmosphère, ETS Dassé |
Dans le cadre d'AGORA 2017, Biennale d'Architecture et d'Urbanisme de Bordeaux, nous avons présenté avec Eden Promotion une maquette conceptuelle et visitable à l'échelle 1/1 d'un appartement en Volume Capable. Il s'agit d'une pièce du futur immeuble qui verra le jour au sein du nouveau quartier de Brazza dessiné par l'architecte et urbaniste Youssef Tohmé.
Un volume capable, qu'est-ce que c'est ?
Volume capable est le nom de ces nouveaux logements dont la commercialisation démarre dans le quartier Brazza, sur la rive droite de Bordeaux.
Un logement vendu inachevé, dont l’aménagement intérieur reste à la charge de l’acquéreur. Ce type de biens non finis est vendu à un coût inférieur au prix du marché local et s’adapte aux besoins de chacun à la fois dans l’organisation intérieure comme dans l’avancement des travaux d’aménagement.
Le quartier de Brazza se situe au débouché du pont Jacques-Chaban Delmas sur la rive droite de la Garonne, et s'étend sur 53 ha. La charte architecturale du quartier définit différents types de Volumes Capables, leurs hauteurs et gabarits sont bien établis. Les type 4 et type 5, dont cette maquette fait partie, se caractérisent par des volumes intérieures avec 5m sous plafond, permettant à l’usager de faire évoluer lui même son logement, au sol mais aussi en hauteur, en fonction de son budget et des étapes de la vie.
La structure porteuse du projet est en béton tandis que les façades extérieures sont constituées de mur-manteau en ossature bois recouvert par un bardage métallique. Cette solution permet de couper l’ensemble des ponts thermiques des nez de plancher et de pré-fabriquer ces éléments. La grande épaisseur de cette couverture est due à sa constitution d’ossature bois et d’isolant, elle assure un bon confort thermique dès l’entrée dans le logement et permet d’avoir une face finie bois à l’intérieur.
058 . Volumes Capables |
32 logements |
Bordeaux (33) |
2 340 m2 SDP |
2 500 000 € HT |
Études en cours |
2014- |
A6A, BET Berim |
Donner de la liberté dans les manières de vivre, c’est donner de la perspective et de l’ouverture aux habitants. C’est rendre possible des rapports optimistes à la société comme au monde. Youssef Tohmé.
Au sein du nouveau quartier de Brazza, nous construisons deux ensembles de logements à caractère évolutif. Afin d’éviter la fuite des familles vers la périphérie lointaine, cette opération engagée par la Ville de Bordeaux nous amène à bâtir des grandes surfaces, à coût très maîtrisé. Des mètres carrés qui deviennent des mètres cubes par leur grande hauteur sous-plafond: les volumes capables.
Pour atteindre les objectifs de prix de construction, fortement contraints par les techniques constructives liées au site (besoin de fondations spéciales et présence de sols pollués) nous avons poussé cette réflexion pour la rendre le plus pragmatique possible.
Nous travaillons étroitement avec notre maître d’ouvrage pour arriver à livrer une simple surface de 18 m2 habitables en accord avec les différentes réglementations en vigueur, qui constitue la cellule base de vie. A partir de ces quelques mètres carrés, l’habitant pourra investir progressivement l’ensemble de son volume capable. Au fur et à mesure, une mezzanine peut être construite, ouverte sur le séjour, puis re-découpée en différentes pièces jusqu’à arriver à occuper un maximum de 90 m2 dans la plus petite des typologies proposées.
Ce projet représente pour nous une réponse clé en matière de frein l’étalement urbain, une solution qui comprend et assimile les différentes évolutions des familles. Une forme d’habitat alternatif, dans un site unique, qui pousse la promotion immobilière classique à poser un autre regard sur le logement collectif, et sur ses modes de conception.
055 . Maison à Pontaillac |
Construction d'une maison individuelle |
Royan (17) |
205 m2 SDP |
Livré |
2014-2018 |
A6A, Atelier ARCHIPEL (associés), BET Lapasserie, BET Becis, BET Boudeaud |
047 . Le Stella |
7 logements collectifs |
Bordeaux (33) |
401 m2 SDP |
600 103 € HT |
Livré |
2013-2018 |
A6A, BET Borteq |
La répétition, le rythme, la stratification, nous semblent être aujourd’hui certains des outils fondamentaux à l’élaboration d’un projet d’habitat collectif. Ils nous conduisent vers une économie de moyens intimement liée à un système constructif qui se veut rationnel. Une architecture visant clarté dans son expression, et simplicité dans ses formes.
Le projet se situe dans une des rares dents creuses qui survivent en ville. Il s’inscrit au sein du volume capable défini par le règlement d’urbanisme. Une des particularités de la parcelle vient des bâtiments directement avoisinants qui sont largement en retrait par rapport à la voie publique. Seules nos façades sur rue et sur jardin pouvant être percées, la question de la matérialité des murs pignons se pose donc. Hauts de neuf mètres, ils restent très visibles depuis la rue lorsqu’on approche le bâtiment.
Le choix a été de les traiter avec le même soin que les façades principales. Ils seront enduits entre les différents éléments horizontaux en béton brut. Ces nez de plancher révèlent ainsi le système constructif adopté: une succession de portiques enjambant la parcelle d’une extrémité à l’autre pour limiter les points de fondation. Une réponse structurelle qui se lit en façade et qui parle du site dans lequel nous nous installons, de la proximité de la Garonne et des besoins constructifs qui lui sont inhérents.
La sobriété que nous souhaitons atteindre tente de singulariser chaque unité d’habitation par la simple multiplication d’éléments identiques. Étage après étage, le bâtiment est capable de contenir les diverses expressions de ses occupants.
036 . The wall of wolf street |
Réhabilitation et surélévation d'un immeuble en secteur sauvegardé |
Bordeaux (33) |
210 m2 SDP |
320 000 €HT |
Livré |
2013-2015 |
A6A |
L’enjeu de ce projet est de réhabiliter profondément et durablement l’ensemble d’un bâtiment, avec la création d’un logement en surélévation, la rénovation complète et l’agencement d’un commerce. A deux pas de la cathédrale Saint André de Bordeaux, cette ancienne boulangerie se démarque par son enseigne et sa faïence colorée en rez-de-chaussée, élément rare qui a été demandé d’être restauré.
L’intervention s’appui sur l’existant, les hauteurs des corniches voisines et les usages de chaque niveau. Elle a été orientée par différentes réflexions sur les spécificités du coeur Bordelais. Quelle allure doit avoir une surélévation contemporaine dans le centre historique? Dans quelles mesures le plan de sauvegarde et de mise en valeur ne pousse-t-il pas au mimétisme d’un mode constructif dont l’art s’est peu à peu perdu? C’est un jeu avec le temps, un mélange de pierre, d’acier et de verre.
Il ne s’agit pas d’être moderne mais d’être intemporel, passer les âges et conserver les traces. La nouvelle vitrine en acier et les fenêtres de la surélévation se répondent sur la façade principale. Elles adoptent les gabarits actuels. Jouer sur les détails et les finitions, conserver et restaurer les éléments emblématiques, apporter de nouvelles limites dans cette dent creuse urbaine. La suite de Fibonacci comme repère pour le dessin d’une corniche aux lignes simples et expressives. Chaque strate de ville est une histoire, cette nouvelle pièce vient compléter un ensemble et ponctuer l’étroite rue du loup. L’idée principale du projet est de mettre en valeur les éléments existants tout en apportant un confort et des spatialités contemporaines au coeur de la ville de pierre.
L’avenir est un présent que nous fait le passé, par ces quelques mots André Malraux traduit tout l’enjeu de l’héritage et de l’apprentissage qu’il induit.
035 . La cabane de C et M |
Construction d'une maison individuelle |
Lacanau (33) |
70 m2 SDP |
Livré |
2013-2015 |
A6A |
033 . Cimetière de Sablonceaux |
Extension en site protégé |
Abbaye de Sablonceaux (17) |
2 517 m2 |
127 880 € HT |
Livré |
2013-2014 |
Atelier ARCHIPEL (mandataires), A6A (associés), BET A2I Infra |
Le projet d’extension du cimetière de Sablonceaux représente notre première opportunité d’intervenir sur un site classé. Une manière de mettre à l'épreuve cette vision d'une architecture située, capable de bousculer et de surprendre tout en s’insérant respectueusement dans son contexte. Une architecture à la fois touchante, contenue et expressive.
Le projet se situe au pied de l’Abbaye, dans le prolongement de l’ancien cimetière. Sur un terrain en pente douce vers un cours d’eau, dans un rapport proche avec le territoire, il cherche à s’intégrer délicatement sans modifier la topographie. Ainsi, le nouveau cimetière se lit comme une ligne dans le paysage, une nouvelle strate.
Les éléments construits viennent souligner l’Abbaye. L’emploi du béton de site constitue le liant entre notre intervention et l’existant. Nous voulons établir une continuité dans les matériaux, fondée sur leur vérité expressive. Aller chercher le calcaire là où les pierres de l’Abbaye ont pu être extraites. L’employer différemment, d’une manière contemporaine. Puiser dans la mémoire du lieu.
Ces murs marquent la nouvelle entrée et invitent à contempler sous un nouvel angle le monument. Un parcours se définit autour de celui-ci, accentué par la déclivité du terrain. A l’intérieur, le columbarium s’élève face à nous, cachant et révélant le mur existant, dans un jeu de profondeurs et de rythmes qui met en évidence la pierre présente, le temps qui passe.
Une plate-forme surélevée, comme un promontoire sur le paysage, établit la transition entre l’ancien cimetière et son extension. C’est sur elle que le Jardin des Souvenirs prend place. Il devient un lieu de recueillement singulier, tenu par la force expressive des voiles béton. Un lieu privilégié pour contempler le paysage filer au loin, chercher un horizon dans la plaine charentaise, une position pour réfléchir aux chemins parcourus.
031 . Dumane in casa |
Appel à idées pour la construction d'une maison corse |
Pedi Morella (2a) |
CA du Pays Ajaccien |
115 m2 SDP |
149 500 €HT |
2012 |
Projet lauréat |
A6A |
U sòle si pèsa par tutti. Si selon ce proverbe corse le soleil se lève pour tous, c’est cependant à Ajaccio qu’il s’endort. La Corse, ses côtes dentelées et ses crêtes marquées, est un pays de lisières, une île de lumière où l’architecture ponctue ce paysage.
L’objet de ce concours est de s’interroger sur les représentations de la maison individuelle dans ce contexte insulaire si particulier, économiquement et spatialement. Nous devons penser la maison individuelle dans un ensemble bien plus vaste, comme un élément capable d’agir à différentes échelles. S’il est difficile de densifier les terres pour palier à l’étalement urbain, alors comment s’approprier les versants si caractéristiques du paysage corse?
L’intervention consiste à construire dans un site en pente, avec un budget modeste, en respectant les normes d’accessibilité aux personnes handicapées et les attentes environnementales tout en prenant en compte l’évolution des modes de vie. S’inspirer des techniques et des formes vernaculaires afin de tirer parti du lieu et s’intégrer aussi bien dans le paysage que dans la représentation collective. Dans ces circonstances, comment accéder à ce rêve tant prisé de la propriété pour un jeune ménage?
C’est l’accessibilité, tant au point de vue économique que physique, qui est primordiale dans cette démarche. Les terrains à l’écart de la ville présentent des qualités de vue et une tranquillité indéniables, ils sont cependant plus difficiles à desservir et demandent donc plus d’efforts d’adaptabilité.
D’un dialogue de matériaux naturels, de pierres et d’essences locales se dégage un bâti enraciné dans son territoire, qui observe fièrement son environnement. Cette réflexion se nourrit de ces contraintes et s’intéresse particulièrement à une idée d’habitat évolutif, respectueux de l’environnement et ancré dans son site. «Demain dans cette maison...».