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Tri:

140

Tlaplan

2022

Logements collectifs

Mexico

3 314 m² SDP

4 300 000 € HT

  • Programme 

    170 logements

  • Commande 

    Grupo Arquitectoma

  • Statut 

    Concours

  • Équipe 

    A6A, Ignacio Urquiza Arquitectos

  • Date 

    2022

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Mexico

  • Surface 

    3 314 m² SDP

  • Coût 

    4 300 000 € HT

  • Crédits 

    Ignacio Urquiza Arquitectos

131

Cantegrit

2021-

Logements collectifs

Ondres (40)

2 142 m² SHAB

3 629 435 € HT

  • Programme 

    30 logements dont 14 en volume capable

  • Commande 

    Eden Promotion

  • Statut 

    Etudes en cours

  • Équipe 

    A6A, Gastel Paysage, Cobet, Ingecobat, Keima, Atmosphère Conseil

  • Date 

    2021-

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Ondres (40)

  • Surface 

    2 142 m² SHAB

  • Coût 

    3 629 435 € HT

  • Crédits 

    Atelier 3E2R

La résidence Cantegrit est un projet de caractère collectif qui puise dans les qualités de la maison individuelle.  Nous sommes partis du principe que tous les logements doivent avoir une entrée bien marquée, une pleine vue sur la forêt, des plans traversants afin de les ventiler naturellement et tous orientés au sud avec de grands espaces extérieurs.

L’architecture est inspirée des constructions traditionnelles Landaises avec des toitures à double pente en tuile, des pignons maçonnés, des terrasses faisant écho aux maisons à colombages et le bois noir rappelant les cabanes de gemmeur.

Cette écriture n’établit pas de frontière entre le paysage et le bâti, la façade sud fait place à de grandes terrasses en ossature bois amplement ouvertes sur la forêt mais qui évitent tout vis-à-vis, la façade nord quant à elle est largement végétalisée avec des plantes grimpantes qui courent tout le long des coursives extérieures.

Nous accordons une grande importance à l’approche bioclimatique, par l’orientation des logements, leur configuration intérieure, les protections solaires passives, la récupération des eaux de pluie et l’utilisation de matériaux naturels dans la construction.  A cela s’ajoute une part communautaire grâces à de nombreux locaux partagées comme la terrasse centrale et le local dont l’usage sera défini par les futurs habitants.

Une partie des logements est livré achevé, cependant nous proposons plusieurs variantes de plans qui partent d’une même base afin de laisser plus de choix à l’acquéreur. Une autre partie de logements est vendu en « volume capable » c’est-à-dire qu’ils ont le minimum d’aménagements intérieurs pour être habitables mais restent à finir par l’acquéreur qui dispose alors d’une très grande liberté d’appropriation.

129

Paulin de Nole

2021

Logements collectifs

Pessac (33)

15 000 m² SDP

  • Programme 

    Résidences étudiantes et locaux d'activités

  • Commande 

    Bouygues Immobilier

  • Statut 

    Concours

  • Équipe 

    FGA, A6A, AIA, Trouillot&Hermel

  • Date 

    2021

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Pessac (33)

  • Surface 

    15 000 m² SDP

  • Crédits 

    Lotoarchilab

128

Biloba

2021

Logements collectifs

Bordeaux (33)

10 000 m² SDP

18 230 000 € HT

  • Programme 

    130 Logements

  • Commande 

    Bouygues Immobilier

  • Statut 

    Concours

  • Équipe 

    Cambium, A6A, A+R Paysages

  • Date 

    2021

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    10 000 m² SDP

  • Coût 

    18 230 000 € HT

  • Crédits 

    Lotoarchilab

Notre proposition fait le lien entre les opérations et aménagements qui entourent la parcelle, dans la continuité du principe de l’îlot complexe et ouvert.

La volumétrie se compose par quatre plots disposés sur la dalle de parking, une émergence indépendante et une série de logements intermédiaires le long la rue Xavier Arsène-Henry.

Chaque plot fonctionne avec les mêmes principes : des coursives extérieures desservant des logements traversants dotés de grandes loggias et des celliers privatifs.

La qualité des logements a été le point de départ de la réflexion, comment dessiner des appartements ventilés de manière naturelle, possédant de grands extérieurs, des circulations capables de créer du lien social tout en ayant un système constructif responsable et évolutif.

101

La Roca

2020-2023

Logements collectifs

Bordeaux (33)

3 518 m² SDP

6 750 000 € HT

  • Programme 

    142 logements étudiants et un logement de fonction

  • Commande 

    Adim Nouvelle-Aquitaine

  • Statut 

    Chantier en cours

  • Équipe 

    A6A, Cetab, Borteq

  • Date 

    2020-2023

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    3 518 m² SDP

  • Coût 

    6 750 000 € HT

Nous avons construit la dernière pièce d’un projet d’ensemble situé dans le secteur Bordelais de Brazza. Après le parking silo et la « cathédrale des sports », la nouvelle résidence étudiante vient accentuer le dynamisme et la mixité d’usages de ce nouveau quartier.

Les proportions de la parcelle nous ont permis de dépasser le schéma classique des batteries de chambres de part et d’autre d’un couloir sans lumière naturelle. Au contraire, le cœur du projet est ici un patio à ciel ouvert autour duquel s’enroulent les circulations. Ces coursives débouchent sur les failles entre chaque bâtiment, cadrant le nouveau paysage urbain et favorisant la ventilation naturelle de l’ensemble. Les chambres sont donc traversantes et ouvrent à la fois vers la rue et vers le patio planté et ombragé. Il constitue un véritable îlot de fraîcheur au profit des étudiants.

La construction est sobre et se manifeste par sa matérialité brute. Dans un souci d’économie de moyens et de mise en valeur de la matière construite comme le reflet de la main de l’Homme, nous avons limité les matériaux de finition. Ce choix a poussé les compagnons à soigner chacune de leurs interventions : les planchers béton sont laissés bruts, les murs sont enduits à la chaux par une simple projection, les réseaux électriques sont laissés apparents sans faux-plafond. Très peu de surfaces communes doivent être chauffées ou rafraichies, puisqu’elles sont en plein air, ce qui réduit fortement la consommation énergétique du bâtiment, et facilite son entretien.

Les façades se caractérisent par la multiplication d’une seule et même fenêtre. Nous avons accentué leur profondeur pour créer une zone d’ombre qui protège les chambres de l’ensoleillement direct et rend encore plus abstraits les volumes construits, fins et élancés.

La rugosité de l’enduit dans les étages contraste avec le surfaces lisses et généreusement vitrées du rez-de-chaussée. Ici, les locaux d’accueil et de travail sont très ouverts sur l’espace public. Ils sont connectés entre eux par un profond porche d’accès qui débouche sur le patio. La lumière naturelle est tamisée et douce, favorisant l’usage des escaliers et des larges paliers. Ils pourront devenir des lieux de rencontre et de partage entre voisins, support pour des usages variés et inventifs.

120

Ping-pong court

2020-

Équipements

St-Germain-de-Lussignan (17)

315 m² SDP

565 139 € HT

  • Programme 

    Espace multisport au sein du Lycée le Renaudin

  • Commande 

    Région Nouvelle-Aquitaine

  • Statut 

    Chantier en cours

  • Équipe 

    A6A, Lapasserie, Becis, Cesma

  • Date 

    2020-

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    St-Germain-de-Lussignan (17)

  • Surface 

    315 m² SDP

  • Coût 

    565 139 € HT

125

Passive house in Seignosse

2021

Logement individuel

Seignosse (40)

306 m² SHAB

705 000 € HT

  • Programme 

    Maison individuelle

  • Commande 

    BAM

  • Statut 

    Concours

  • Équipe 

    A6A, IUA, APDA, Demirci

  • Date 

    2021

  • Typologie 

    Logement individuel

  • Localisation 

    Seignosse (40)

  • Surface 

    306 m² SHAB

  • Coût 

    705 000 € HT

  • Crédits 

    Ignacio Urquiza Arquitectos

    Felix Arnaudin

The Landes region has long been a sparsely populated area because it was hostile to humans. Until the 18th century it was a vast, inaccessible swamp, where the local shepherds moved on stilts both to keep their feet out of the water and to watch their herd from afar. It is called the flat country because of the near-lack of topographical features, a characteristic explained by its geology.

The ground is formed by a shallow limestone plateau covered by sediment. The rock layer is impermeable, so rainwater flows very slowly to the ocean, forming these wetlands as a result. To overcome this, during the Age of Enlightenment the French state decided to manage the territory by planting suitable trees, initially cork oaks for use in the corking industry. This tree, which has a strong presence in the region, is of particular interest to us for the project.

A larger-scale program of land management was later embarked on through the planting of maritime pines and the establishment of the “dune cordon” all along the Atlantic coast in order to protect the forest from the ocean. It is the largest pine forest in Europe, as can be felt it in the perfect alignment of trees in this continuous man-made landscape.

We drew clear ideas from this analysis that formed the basis of our reflection and the design of the project.

The first step is to climb up to protect yourself from the water and to see further: think of a project on stilts.

From the positioning of the pines we retain a grid pattern, a consistency of design that allows the project to be punctuated in plan as well as in section, by the repetition of vertical elements reminiscent of the slenderness of the pine trunks.

We understand the characteristics of the climate by sheltering the façades with overhanging roofs, because here it is necessary to protect from both the rain and the sun that come and go with the wind. Build simple constructions, in harmony with the landscape.

We understand the entire site as part of a whole, a holistic vision of architecture which is entirely the result of its situation.

122

Mirror flat

2022

Logement individuel

Bordeaux (33)

50 m² SHAB

  • Programme 

    Rénovation d'un appartement

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A

  • Date 

    2022

  • Typologie 

    Logement individuel

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    50 m² SHAB

  • Crédits 

    Agnès Clotis

L’intervention que nous proposons consiste à pérenniser les qualités intrinsèques à ce type d’habitation de fin du XVIIIème siècle, révélant le travail d’orfèvrerie autour des ornements de la cheminée, des parquets et des cloisons.

La nouvelle configuration, qui transforme l’ancienne cuisine en chambre, nous oblige à supprimer un des séparatifs d’origine. Il refermait la pièce principale et faisait tourner les boiseries des murs autour de la cheminée.

Ne souhaitant pas perdre cette logique d’espace global, et en évitant de tomber dans une forme d’imitation des ouvrages d’époque, nous prenons parti de construire la nouvelle cloison en cinq éléments miroités de haut en bas, dupliquant l’espace et le projetant à l’infini par le double reflet dans le miroir couronnant la cheminée.

Ces panneaux, parfois fixes, parfois ouvrants, dissimulent les accès à la nouvelle cuisine et à la nouvelle chambre. Une des anciennes portes dérobées est conservée et permet de fermer la plus petite pièce de l’appartement.

Le parquet en chêne est démonté et restauré dans son intégralité. Il vient mourir contre la façade miroitée dans un jeu de rebonds du motif en chevron. De l’autre côté, un plancher, plus sombre, plus abstrait, souligne l’espace nuit et les différentes pièces de service. Ici, le granit est utilisé pour les zones humides, à l’horizontale comme à la verticale, comme une enveloppe qui les fait disparaître.

121

Home made

2020

Logement individuel

Bordeaux (33)

125 m² SHAB

  • Programme 

    Rénovation d'une maison

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A

  • Date 

    2020

  • Typologie 

    Logement individuel

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    125 m² SHAB

  • Crédits 

    Agnès Clotis

On se situe entre les quartiers de la gare Saint-Jean et de la place Nansouty. La rue est calme et sans bâtiments hauts.

Le cœur d’îlot à la végétalisation luxuriante confère à la maison un air tropical en période estivale. Les canevas du coffrage de béton gris sur la façade brutaliste côté jardin rappelle une écriture architecturale moderne. A l’intérieur de la maison, les matières, les plantes d’espèces variées, les couleurs chatoyantes des tissus relèvent chaleureusement une ambiance sud-américaine. Un mobilier en contreplaqué de chêne, sur mesure et “fait maison”, structure l’intérieur : portes, encadrements des meubles de cuisines, bibliothèque, vaisselier, bureau, cadre de lit, dressing, étagères dans les chambres ou encore meuble de séparation de l’escalier.

En entrant, un premier palier permet d’accéder à la maison et au studio indépendant. Avec sa cuisine, sa salle de bain et sa mezzanine chambre-bureau, le studio une fois reconfiguré permet la création de deux chambres supplémentaires. Au rez-de-chaussée de la maison, en entrant à droite, la salle de bain avec ses carreaux blancs et son puit de jour. Puis la chambre parentale baignée de lumière car ouverte par une grande baie vitrée qui donne sur le jardin en contrebas.

Deux escaliers blancs permettent d’accéder d’une part à l’étage et au rez-de-jardin de l’autre. Sans rambarde ni mains courantes, l’ombre portée dans la blancheur des murs crée un motif suspendu. A l’étage, la chambre d’amis sous comble avec sa salle d’eau.

Si l’on descend au rez-de-jardin, une deuxième baie vitrée ouvre le plus largement possible sur l’extérieur. L’espace central se compose du salon, de la salle à manger et d’une cuisine ouverte composée de deux îlots face à face. Les espaces de rangements sont fermés par des portes en inox. Le propriétaire a réalisé lui-même les plans de travail en béton en y ajoutant des pierres blanches et grises dans la matière encore fraîche. Une expérience mémorable de poussière qui rend l’exercice peu reproductible.

Ce mobilier unique donnerait presque un caractère d’œuvre contemporaine à la pièce du bas. Une originalité qui vaut pour l’ensemble de la maison : élégante, reposante de blancheur, lumineuse d’ouvertures multiples intérieures et extérieures. Une douceur tranchée par les traits affirmés, les matières brutes et la puissance des volumes.

117

In-pulsation

2020

Équipements

Bruges (33)

9251 m² SDP

13 346 000 € HT

  • Programme 

    Appel à manifestation d'intérêt AIRE 2, bureaux et locaux d'activités

  • Commande 

    La Fab

  • Statut 

    Concours

  • Équipe 

    Linkcity, A6A, Akebia

  • Date 

    2020

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    Bruges (33)

  • Surface 

    9251 m² SDP

  • Coût 

    13 346 000 € HT

  • Crédits 

    Lotoarchilab

Nous entendons dans les ambitions de ce concours des principes fondamentaux: proposer des lieux de travail qualitatifs et abordables au sein de la Métropole, défendre une qualité architecturale, urbaine et paysagère de ces ensembles à vocation économique, amorcer la transition nécessaire pour une construction plus respectueuse de l’environnement par ses principes constructifs durables et la réversibilité de ses usages.

Le premier axe du projet s’ancre sur la limite longeant l’avenue de Terrefort, nous souhaitons ouvrir cette parcelle à la ville en supprimant les clôtures et en créant une frange végétale qui intègre une promenade comestible largement plantée et un espace de lien social destiné aux usagers du lieu et aux riverains.

Cet accueil végétal n’est possible qu’en repensant la place des véhicules dans le site. Ce dessin clair de la circulation au sein de la parcelle permet de créer un guide sur lequel les bâtiments se rattachent et vont progressivement se rapprocher de la limite contre l’avenue. Un système de trames répétitives sert de second ancrage, les longueurs dans les deux sens sont mesurées pour être les plus modulables et divisibles.

De cette grille de lecture nous dégageons trois corps de bâtiment, une premier qui fait face à l’UIMM dont l’usage lui serait en entièrement dédié, un second au milieu de la parcelle destiné à des espaces de bureaux à louer et un troisième en forme de quinconces pour des locaux d’activités.

L’écriture architecturale se veut sobre. Les trames sont laissées apparentes, comme le résultat d’un processus orienté sur la flexibilité et l’évolutivité des espaces. Les matériaux quand ils sont structurels sont laissés bruts. Les habillages au sein des trames sont faits avec des matériaux qualitatifs, en métal légèrement réfléchissant ou en bois à claire-voie verticale. Les fenêtres des deux immeubles sont en forme de bandeau et offrent un aménagement optimisé des espaces intérieurs et une lecture généreuse du paysage.

Tout aussi important est l’espace qui entoure le bâti, fait de déambulations gustatives et olfactives, de bosquets et de plantes grimpantes, favorisant la biodiversité, il fait partie d’un tout.

113

Oak flat

2020

Logement individuel

Bordeaux (33)

130 m² SHAB

155 000 € HT

  • Programme 

    Rénovation d'un appartement, agencement et mobilier

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Aapj

  • Date 

    2020

  • Typologie 

    Logement individuel

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    130 m² SHAB

  • Coût 

    155 000 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Le chêne lui est noble et grand,

Il est fort et il est puissant

Il est vert il est vivant

Il est haut et il est triomphant

Chêne et Chien, Raymond Queneau, 1937.

L’enjeu de cette réhabilitation est de s’appuyer sur l’existant, de respecter la qualité spatiale déjà présente. La pérenniser en y intervenant de la manière la plus discrète possible pour répondre aux nouveaux besoins de la commande.

Un matériau principal ponctue le projet et distingue les nouveaux éléments de cloisonnement et de mobilier. Le chêne est ce fil conducteur. Par sa robustesse, sa sobriété, et la chaleur de sa teinte naturelle il nous permet de mettre en scène chaque volume.

L’appartement est situé au deuxième étage d’un immeuble typique du centre bordelais. Il est traversant de la rue au cœur d’îlot, et éclairé dans son centre par un puit de jour. L’accès principal est marqué par un premier claustra de toute hauteur. A travers les lames en chêne, la lumière tamisée éclaire l’espace de l’entrée.

Cette hauteur sous plafond offre une dimension spatiale étonnante. Une porte ornée de moulures s’ouvre sur le salon où des étagères habillent le mur. La couleur du chêne, teinté par la lumière qui baigne la pièce, contraste avec les murs blancs et la cheminée de marbre.

D’ici on accède à la salle à manger, ouverte sur le puit de jour. Si l’on suit la lumière naturelle, on découvre la cuisine, noire et discrète. Ensuite, l’accès à l’espace nuit devient confidentiel. Cachée dans le mobilier, une porte dérobée donne accès au couloir qui le distribue.

Au bout, on découvre la chambre principale. Des rangements longent les murs et le chêne massif est utilisé pour construire un meuble formant la tête de lit, la bibliothèque et les tables de chevet. Face au lit, une estrade accueille une salle de bain ouverte, où l’on profite de la lumière et de la tranquillité qui règne dans le cœur d’îlot.

111

Pine flat

2018

Logement individuel

Bordeaux (33)

55 m² SDP

  • Programme 

    Rénovation d'un appartement

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Nicolas Laveau

  • Date 

    2018

  • Typologie 

    Logement individuel

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    55 m² SDP

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Pour accéder à l’appartement de bois, on y grimpe plus qu’on y monte. Situé au 4ème étage d’un immeuble XIXème, on est surpris jusqu’au bout de l’ascension et c’est vers la lumière du puit de jour qu’il faut se diriger pour accéder au « pine flat ». La petite porte d’entrée presque dérobée laisse entrevoir un couloir accueillant qui donne le ton du bois et de l’espace. La hauteur sous plafond, offerte par la disposition de l’appartement sous les combles, permet une double dimension spacieuse et chaleureuse à la pièce de vie. L’ajustement des estrades, des cloisons, portes et rangements en contre-plaqué de pin offrent une variété de volumes.

Une grande estrade longe l’appartement dans sa partie la plus basse et permet d’accéder à la vue. Cette dernière, comme colonne vertébrale, offre des rangements profonds et permet l’encastrement du canapé du salon et du lit de la chambre.

La couleur et la rondeur des motifs veinés du bois contrastent harmonieusement avec le blanc des poutres, murs et plafonds et les différents gris de la cuisine. Lorsque qu’on est face aux fenêtres en chiens assis, la lumière orientée ouest baigne l’appartement. D’ici on accède à deux portes ajourées de petites ouvertures rondes faisant office de poignées. L’une offre une devanture au réfrigérateur, l’autre permet d’accéder à la salle de d’eau qui rappelle une cabine de bateau. Sur un pan de mur en bois une échelle à barreau permet d’accéder à une alcôve qui accueille un couchage pour deux personnes.

Toujours depuis le salon, une double porte en bois s’ouvre sur la chambre. L’estrade qui entoure le lit devient tables de nuit, bibliothèque et support aux plantes vertes. Sur la droite deux marches permettent d’accéder à une niche étroite dans laquelle s’est lovée une baignoire. On s’y baigne avec la vue sur le clocher.

110

Ilôt Counord

2020-

Logements collectifs

Bordeaux (33)

17 927 m² SDP

28 162 000 € HT

  • Programme 

    Bureaux, halle marchande, commerces, logements, espaces publics

  • Commande 

    NHOOD

  • Statut 

    Chantier en cours

  • Équipe 

    A6A, Kephren, Alto, Projex, VPEAS, Trouillot &Hermel

  • Date 

    2020-

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    17 927 m² SDP

  • Coût 

    28 162 000 € HT

  • Crédits 

    Lotoarchilab

La parcelle du projet est située sur un emplacement stratégique entre les quartiers bordelais des Chartrons, du Jardin Public et du Grand Parc. Cet environnement amène une grande diversité dans les morphologies urbaines et dans la composition socioéconomique des futurs usagers et ménages.

Le projet consiste en la restructuration urbaine du site à grande échelle, avec la construction d’une opération mixte et vivante. Cette intervention privée, sur le parking existant d’un supermarché, nous permet de créer un îlot traversant avec une sente piétonne qui sera rétrocédée au public, un ilôt de fraicheur largement végétalisé comprenant des logements, des commerces, des locaux d’activités, ainsi qu’une nouvelle halle marchande pour la coque du futur Auchan.

L’objectif est de créer un véritable morceau de quartier sur une parcelle d’un hectare en coeur de ville.

Projet démonstrateur du Label Bâtiment Frugal Bordelais + BREEAM Very good

105

Eau médoc

2018-2020

Équipements

Saint-Vivien du Médoc (33)

157 m² SDP

329 600 € HT

  • Programme 

    Hangar aquacole

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Date 

    2018-2020

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    Saint-Vivien du Médoc (33)

  • Surface 

    157 m² SDP

  • Coût 

    329 600 € HT

  • Crédits 

    Nathan Louërat

Ce projet est une invitation à réfléchir autour d’une architecture progressive, pensée de l’intérieur et où l’esthétique n’est qu’une simple retranscription des usages contenus.

Au cœur d’un site naturel protégé du médoc, le hangar aquacole se relève après sa destruction suite à un incendie. Son gabarit correspond à celui du vieux bâti, seule condition pour que nous puissions entamer le chantier.

L’exercice nous pousse à regarder de près les édifices vernaculaires de la zone. Essayer de s’inscrire dans une continuité, tout en apportant des singularités là où elles ne sont pas attendues.

Deux volumes se distinguent et se suivent. Le premier correspond à l’atelier, bardé de bois et ajouré sur les grands pans coulissants de part et d’autre. Ils permettent d’aérer cet espace traversant, à l’image des séchoirs à tabacs traditionnels par des percées visuelles qui connectent avec l’horizontalité du paysage environnant. L’espace de vente lui, se retrouve bercé de lumière par sa fenêtre de toit. La grande baie vitrée lui procure un teint naturel et accueillant.

Le même gabarit, les mêmes matériaux. Un socle en béton sur une faible hauteur pour appuyer le bardage bois en Douglas naturel qui grisera au fil du temps. La toiture, en tuile romane et à double pente reste discrète de l’extérieur, mais offre une spatialité généreuse.

103

Le socle commun

2018

Équipements

Tavannes (Suisse)

2040 m² SDP

  • Programme 

    Construction d'une école

  • Statut 

    Concours

  • Équipe 

    A6A, André Guiraud Architecte, Littoral architecture

  • Date 

    2018

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    Tavannes (Suisse)

  • Surface 

    2040 m² SDP

Un axe historique, une sectorisation marquée des usages, des « vides » investis par les riverains et une organisation en plateaux synonyme d’une ouverture sur le grand paysage, notre proposition s’attache à questionner l’ensemble de ces éléments. La nouvelle école prend la forme d’un socle. Elle respecte l’échelle verticale de l’ensemble du bâti et renforce la lecture des plateaux. Ce geste, lié à la dimension publique du programme, permet de régler des problématiques topographiques pour l’ensemble du site. Il devient le lieu de transition entre les plateaux connexes. Il s’efface au regard du paysage proche pour affirmer l’axe entre la cité Shwob et l’école primaire. Il offre un belvédère au théâtre du grand paysage. La toiture linéaire crée une continuité à la place dure. Elle accueille entre autres la pratique de la course à pied et du saut en longueur. Le plateau bas est décaissé et aplani suite à la démolition de l’école enfantine existante. Il libère une réelle plaine engazonnée à disposition de la commune et du « campus ». Cours des écoles, terrains de sport et jardins partagés s’y implantent alors au grés du temps et des envies. A la rencontre des nouvelles écoles, les éléments de programme communs, salle multiusage, espaces de psychomotricité et préau génèrent une symétrie affirmant l’axe école primaire/cité des « solitaires ». Cette centralité, soulignée par l’escalier circulaire, devient le théâtre de la connexion entre les plateaux, entre les âges et entre les usages. Ainsi, notre proposition s’insère entre les deux périmètres proposés, cherchant à les confronter, à les affirmer, à les lier et à leur offrir un futur aux multiples possibles. Une architecture contextuelle qui communique avec son environnement, ou le parcours et l’implantation produisent la ville, confortent le paysage, révèlent l’atmosphère du lieu.

102

Bureaux à Brazza

2017

Équipements

Bordeaux (33)

4 040 m² SDP

5 500 000 € HT

  • Programme 

    Immeuble de bureaux

  • Commande 

    Adim Nouvelle-Aquitaine

  • Statut 

    Études arrêtées

  • Équipe 

    A6A, Cetab, Borteq

  • Date 

    2017

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    4 040 m² SDP

  • Coût 

    5 500 000 € HT

L’architecture proposée naît de la recherche d’une écriture que l’on souhaite la plus sobre possible, un système de poteaux-poutres en béton et une paroi de verre pour fermer l’enveloppe. Une simplicité structurelle qui se révèle par la combinaison de ces deux matériaux.

Le projet se situe dans le futur quartier de Brazza, sur une parcelle en front d’îlot, autour de la nouvelle esplanade publique qui soulignera la halle Soferti. À l’instar des grands projets urbains développés à Bordeaux durant le XVIIIème siècle, ce nouveau quartier de la rive droite est rythmé par une série de grandes places. Notre parcelle s’ouvre sur le plus grand des vides dans cette maille d’espaces publics. Il s’agit d’un emplacement très visible depuis la distance, qui rendra l’immeuble fortement identifiable.

La notion de façade composée, dans la manière la plus classique d’entendre le terme, devient pour nous un sujet fort à développer dans ce projet.

La pesanteur du béton brut opposée à la légèreté du verre est le moyen choisi pour concevoir un immeuble de bureaux extrêmement évolutif dans ses agencements. En combinant un noyau structurel central avec le positionnement des éléments porteurs en périphérie, nous proposons des plateaux libres, très ouverts sur l’extérieur. Des espaces de travail qui nécessitent un apport en lumière homogène, maîtrisable. Pour cela, nous jouons sur l’épaisseur de la façade. Les grands pans vitrés se situent en retrait de 70 centimètres par rapport au nez de dalle, ce qui permet de diminuer l’ensoleillement excessif. À cela, viennent s’ajouter des stores extérieurs calepinés au rythme des menuiseries. Ils garantissent le contrôle thermique du bâtiment.

Sur les deux façades latérales, les escaliers de secours restent visibles. Leurs paliers sont sur-dimensionnés, et deviennent des espaces extérieurs d’agrément pour les occupants de l’immeuble. Des espaces servants en cas d’urgence dont l’usage peut être détourné au quotidien.

100

Inouï

2017-

Logements collectifs

Bordeaux (33)

1 879 m² SDP

2 840 000 € HT

  • Programme 

    27 logements collectifs

  • Commande 

    Eden Promotion

  • Statut 

    Chantier en cours

  • Équipe 

    A6A, Berim

  • Date 

    2017-

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    1 879 m² SDP

  • Coût 

    2 840 000 € HT

La rive droite, entre couture et transition.

Couture, car il s’agit de lier deux quartiers, celui de la Bastide avec ses rues d’échoppes et le secteur Deschamps avec ses opérations nouvelles.

De part son emplacement, la résidence INOUI est un maillon qui unie ces deux univers, elle tisse des liens avec les usages présents et s’intègre dans un tissu urbain existant.

Transition, à la fois formelle et écologique, l’opération recherche une continuité avec le passé tout en s’adaptant aux besoins actuels. Aux échoppes capables de faible hauteur se succèdent les trames d’appartements personnalisables. La ville de pierre se frotte au béton calcaire.

Nous avons imaginé des logements modulables, pensés pour le plus de flexibilité et d’évolution dans le temps, où l’habitant choisi sa manière de vivre en société comme en intimité.

099

Vélo Cité

2017-2021

Logements collectifs

Vaux-sur-mer (17)

2 977 m² SDP

3 530 000 € HT

  • Programme 

    22 logements sociaux et 15 maisons évolutives

  • Commande 

    Eden Promotion, Noalis

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Atelier Archipel, Boulard, Atmosphère, Guinard

  • Date 

    2017-2021

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Vaux-sur-mer (17)

  • Surface 

    2 977 m² SDP

  • Coût 

    3 530 000 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Au sein de la ZAC du Cormier, le quartier Vélo Cité vient formaliser le lien entre le tissu traditionnel de maisons et le nouveau secteur développé autour du Collège Henri Dunant. Un ensemble de 37 logements qui s’intègre dans la déclivité existante et propose un nouveau paysage de toitures. À l’image des vieilles bâtisses charentaises, découpées et coiffées de toits irréguliers, nous proposons une composition volumétrique qui marque le territoire et le qualifie fortement.

Cette double topographie se dessine au sol et en l’air. Elle propose des rythmes en façade s’appuyant sur le travail du socle et de sa prolongation sous forme de murs de clôture. Afin d’asseoir nos bâtiments, la limite entre le public et le privé se matérialise par ces lignes tendues dans le paysage, sur lesquelles émergent les constructions. Elle se construit en béton brut, et devient le support pour l’aménagement paysager qui lie l’ensemble du projet.

La matérialité brute prend tout son sens lorsqu’on s’intéresse à la notion de logement en Volume Capable, appliquée à l’échelle de la maison individuelle. Nous optons pour différencier l’Unité (isolée et chauffée) de l’Annexe (coque vide en double hauteur) dans leur expression, afin de signifier cette évolutivité du foyer.

Une réflexion qui part d’un questionnement sur la manière actuelle de «consommer» du logement, et de notre capacité pour re-enchanter sa conception programmatique et architecturale: comment rester innovants autant dans la technique que dans le social? Il s’agirait donc de réfléchir à des nouvelles formes de production, évitant le produit standardisé qui ne s’adapte plus aux ménages actuels. Ainsi, constituer des quartiers partagés et aimés par leurs habitants, avec une identité propre et forte, où chaque logement s’inscrit dans un tissu homogène, mais reste différent dans son essence, à l’image de ses propriétaires.

096

L’Ormeau

2020-2022

Logements collectifs

Cadaujac (33)

1 594 m² SDP

2 097 000 € HT

  • Programme 

    21 maisons locatives sociales

  • Commande 

    Domofrance

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Borteq

  • Date 

    2020-2022

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Cadaujac (33)

  • Surface 

    1 594 m² SDP

  • Coût 

    2 097 000 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

A Cadaujac, nous construisons un programme de vingt-et-un logements sociaux. Il se décompose en six séries de maisons individuelles groupées en R+1, s’ajustant à des gabarits propres du territoire environnant.

Au sein d’une ville périphérique comme celle-ci, chaque foyer est équipé d’un à deux véhicules. L’organisation de cette logistique du quotidien et la mise à distance par rapport aux espaces privatifs sont des paramètres qui guident la configuration spatiale et urbaine du projet.

L’entrée de la maison est précédée par une terrasse, une pergola, un cabanon et enfin deux places de parking. Ces éléments se succèdent et projettent l’espace de vie à l’abri des regards. Le logement s’intimise. Traversant, un jardin exposé sud vient compléter l’ensemble.

Les matériaux utilisés sont simples. Ils ont en accord avec une enveloppe de travaux qui guide la faisabilité réelle de l’opération. Le bois, d’essence locale, pour le remplissage des pergolas et des clôtures ; les façades enduites en blanc, soulignées par le noir mat des menuiseries, des descentes d’eaux pluviales, et des bacs de toiture ; l’acier galvanisé pour la structure des pergolas, qui donnent du relief au projet.

Les volumes se succèdent en quinconce. La profondeur des façades varie, les toitures formant un paysage. Chaque unité s’individualise et capte la lumière de multiples façons.

Ponctué de venelles et d’espaces végétalisés, le cheminement piéton rejoint le cœur d’îlot où règne un esprit familial, proche de l’image idyllique qu’on pourrait se faire d’un ancien centre de bourg.

094

Les patios

2016-2019

Équipements

Jarnac (16)

994 m² SDP

2 045 000 € HT

  • Programme 

    Maison de santé

  • Commande 

    Commune de Jarnac

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    Atelier Archipel, A6A, Lapasserie, Becis, Boudeaud

  • Date 

    2016-2019

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    Jarnac (16)

  • Surface 

    994 m² SDP

  • Coût 

    2 045 000 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Le projet prend place au carrefour d’une large avenue en pleine urbanisation et d’une route communale menant au centre-ville. Nous proposons un équipement repérable, dont l’échelle urbaine est donnée par une forme simple, structurant la nouvelle entrée de la zone tertiaire dans laquelle il s’inscrit.

Le bâtiment est isolé des voies publiques par un grand jardin surélevé par rapport à l’espace public autour du quel s’organisent les pôles médicaux. Ces volumes variés et parfaitement identifiables par leurs utilisateurs correspondent aux offres de soins multiples.

Une galerie intérieure structure le projet. Visible depuis le carrefour en transparence à travers les patios, elle possède trois entrées en liaison directe avec le parking. La galerie est l’épine dorsale de cet équipement. Elle met en liaison les quatre pôles médicaux et les locaux communs tout en offrant des vues qualitatives sur le jardin et les patios qui la ponctuent.

Intemporalité, pérennité, contextualité. Nous sommes dans un pays de calcaire et de chais aux façades noircies. Celles du projet sont en béton blanc aux nuances de calcaires locaux ponctuées par des bardages et des persiennes en bois saturé noir qui intimisent les espaces de soins. Les matériaux sont authentiques, utilisés pour leur qualité naturelle.

093

Maison modulable

2017-2019

Logements collectifs

Talence (33)

160 m² SDP

  • Programme 

    Maison destinée à la colocation

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A

  • Date 

    2017-2019

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Talence (33)

  • Surface 

    160 m² SDP

  • Crédits 

    Nathan Louërat

Une maison modulable, l’échoppe bordelaise revisitée.

Le souhait de la maîtrise d’ouvrage était de profiter au mieux d’une parcelle tout en longueur, anciennement occupée par une échoppe vétuste, pour en faire une maison destinée à la location où chaque chambre possède sa propre salle d’eau et partage les espaces communs.

Le nouveau projet s’aligne sur la rue par un portique planté et ouvert sur un patio, il reprend la hauteur de la construction actuelle pour se caler avec celles des voisins, de manière à conserver la séquence de rue aujourd’hui présente.

Le premier front est séparé en deux parties, d’un coté l’entrée piétonne avec le stationnement, recouvert par une terrasse en bois, et de l’autre un espace vert agrémenté d’un arbre et de végétation grimpante. Le portique d’entrée vient se fermer sur sa partie basse par une grille en acier, une moitié est fixe et l’autre coulissante. Par dessus ce portique se place une grande jardinière qui fait office de garde corps pour la terrasse à l’étage.

Le niveau du jardin est un peu plus bas que celui de la rue, cette particularité a permis de construire le projet à partir d’une coupe où chaque étage se positionne à moitié au-dessus de l’autre. L’escalier devient une pièce maîtresse qui se dessine en demi-paliers.

Côté jardin au Nord, chaque chambre possède une grande porte-fenêtre tandis qu’au Sud le salon s’ouvre sur la terrasse à l’étage par une baie coulissante de la largeur de la maison.

La construction contemporaine s’intègre dans son environnement par ses rappels de lignes horizontales, ses hauteurs et sa matérialité. Un enduit traditionnel à la chaux uniformise l’ensemble, un travail soigné a été mené afin de donner une texture particulière où le geste de l’homme donne tout son caractère à cette matière.

089

La clairière

2016

Équipements

Mios (33)

2 168 m² SDP

3 360 000 € HT

  • Programme 

    Construction d'une école élémentaire et d'une école primaire

  • Commande 

    Commune de Mios

  • Statut 

    Concours

  • Équipe 

    Atelier Provisoire, A6A, Cetab

  • Date 

    2016

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    Mios (33)

  • Surface 

    2 168 m² SDP

  • Coût 

    3 360 000 € HT

Le site d’implantation du nouveau groupe scolaire est un lieu particulier, comme on en rencontre rarement dans un concours d’architecture. On pourrait dire que c’est un lieu où il n’y a presque rien ; un sol plat couvert de fougères, et des bois de pins à l’horizon. Seul le bâtiment du collège qui vient d’ouvrir ses portes annonce la transformation à venir. La ville de Mios va s’agrandir ici tout autour. La modification du paysage va être spectaculaire.

C’est une question singulière d’édifier un projet d’architecture dans un tel contexte. Quelle architecture construire ici qui soit capable dans les années à venir de faire corps avec un paysage urbain qui n’existe pas encore ?

Le nouveau groupe scolaire est un édifice public. Il doit prendre sa place dans l’espace collectif, trouver sa singularité, malgré sa proximité avec le collège. Le choix d’une forme géométrique simple permet de lui donner une identité forte.

Nous proposons d’adopter pour le groupe scolaire une figure architecturale en forme de cercle.

La figure du cercle présente la particularité d’être à la fois concentrée vers l’intérieur et rayonnante vers l’extérieur. C’est une figure géométrique fermée et protectrice, en même temps qu’ouverte et généreuse.

Vu ainsi, le cercle s’accorde au monde de l’école, celui du temps de l’enfance. Le cercle s’accorde aussi à d’autres figures propres à l’enfance, celle du jeu, celle de la ronde, celle du groupe.

Le cercle se décompose en deux parties : un anneau bâti qui entoure une vaste « clairière » grande ouverte sur le ciel. Cet anneau est divisé pour accueillir les quatre entités fonctionnelles du programme : l’école maternelle, l’école élémentaire, l’accueil de loisirs et la restauration. Elles sont séparées les unes des autres par des percées visuelles traversantes qui mettent en relation paysage intérieur et extérieur. Ces percées marquent les différentes entrées et les principales salles communes.

Les pièces du programme s’articulent les unes aux autres au sein de chaque entité. Elles s’ouvrent, de manière plus ou moins importantes selon leurs spécificités, vers l’extérieur ou vers la « clairière ».

088

H-eva

2017-2018

Réflexions

Ustaritz (64)

20 m² SDP

40 000 € HT

  • Programme 

    Construction d’une habitation autonome et déplaçable

  • Commande 

    SAS H-eva

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Nicolas Laveau

  • Date 

    2017-2018

  • Typologie 

    Réflexions

  • Localisation 

    Ustaritz (64)

  • Surface 

    20 m² SDP

  • Coût 

    40 000 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Habiter un espace de vie autonome.

H-eva est une expérience spatiale, d’ouverture sur le paysage et de prise de conscience de nos besoins quotidiens. C’est une micro-architecture qui allie confort moderne et matériaux traditionnels. Préfabriquée en atelier, transportable par équipement et autonome à divers degrés. Elle puise dans la nature ses éléments, le soleil, l’eau et le bois dont elle est entièrement constituée.

Le dessin d’H-eva se base sur un équilibre de proportions, de masses et d’énergies. L’Homme au cœur de cette échelle, immergé dans son environnement, la matière laissée brute, le contraste entre clair et obscur, l’intérieur et l’extérieur.

H-eva est le fruit de réflexions sur l’assemblage hors site, le montage se fait intégralement en atelier, en limitant les déplacements, en filière sèche et respectueuse de l’environnement.

Les essences de bois sont locales et d’origines contrôlées. Les lames de bardage en pin Douglas sont brulées afin de les protéger contre les insectes et les intempéries. Ce noir profond n’est pas sans rappeler les cabanes de gemmeurs régionales. Sa production préfabriquée et artisanale à la fois, permet une qualité de construction qui allie exigence des détails et respect des délais.

H-eva se porte et se transporte. Sortie de l’atelier elle est amenée à destination par camion plateau et installée grâce à une grue. Elle vient toucher la terre subtilement, avec le minimum d’impact possible, laissant les terrains réversibles à l’usage.

Ses dimensions s’adaptent aux gabarits routiers. Les éléments peuvent se connecter entre eux pour former des ensembles plus grands. H-eva ouvre le champ des possibles, catalyse le lieu et l’instant.

H-eva propose une autonomie à différentes échelles en fonction du site d’implantation et de l’usage. Se chauffer, s’éclairer, se laver, des besoins de tous les jours dont on oublie la complexité cachée.

087

Espartiña

2016-2019

Équipements

Mauléon-Licharre (64)

1 573 m² SDP

1 800 000 € HT

  • Programme 

    Espace muséographique et office du tourisme

  • Commande 

    Communauté d'Agglomération Pays-Basque

  • Statut 

    Études arrêtées

  • Équipe 

    A6A, Tabuenca & Leache, Aapj, Atelier Sigmas, Landa, Luro, Climelec, Betiko

  • Date 

    2016-2019

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    Mauléon-Licharre (64)

  • Surface 

    1 573 m² SDP

  • Coût 

    1 800 000 € HT

  • Crédits 

    Atelier 3E2R

La réhabilitation de ces halles industrielles en espace culturel pose la question sur le devenir d’un patrimoine aujourd’hui peu valorisé. Comment transformer une architecture productive et sans autres prétentions en un lieu singulier et représentatif d’une identité ancrée à ce territoire. Une ancienne usine fabriquant des chaussures de sécurité qui mute en centre d’interprétation autour de l’espadrille et de son bagage culturel.

Le bâtiment accumule aujourd’hui la complexité des processus industriels avec les additions et juxtapositions successives dans le temps. Le nouveau bâtiment public demande clarté d´image, de volumes et de parcours. Son rapport avec le centre bourg, en particulier avec l’esplanade face à l´Hôtel de Ville et les rives du fleuve, acquiert un nouvel intérêt.

L´intervention se concentre dans le volume des trois halles principales. Cela se traduit par la démolition de l’ensemble des bâtiments situés en partie Sud de la parcelle, pour libérer un nouveau parvis. Puisqu´un préau est demandé, nous gardons l´ossature en bois du petit bâtiment parallèle à la rue, adapté pour cette fonction, en conservant à la fois la valeur patrimoniale et historique de sa belle charpente en bois. Il établit ainsi un large couloir à l’abri de la pluie entre l´espace public et l´entrée principale. Ensuite, la redécouverte du ruisseau Manga et de son tracé offre un suggestif accès à travers une passerelle en bois, accompagné de la rumeur de l´eau.

Le parti architectural vise simplicité et clarté dans les actions menées. Retrouver un volume compact, et dépouillé. Identifiable. Espartiña devient ce nouveau lieu de rencontre, caractérisé par le relief de trois halles réhabilitées qui découpent au loin le paysage vallonné de la Soule.

083

Victor Hugo

2016-2018

Secteur sauvegardé

Bordeaux (33)

455 m² SDP

520 645 € HT

  • Programme 

    Réhabilitation d’un immeuble

  • Commande 

    In Cité

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Ith, Borteq

  • Date 

    2016-2018

  • Typologie 

    Secteur sauvegardé

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    455 m² SDP

  • Coût 

    520 645 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

La réhabilitation, le fait de rétablir quelqu’un dans ses droits, de réinsérer, réintégrer dans la société, trouve autant d’échos entre l’humain et le bâtiment. Réhabiliter pour ré-habiter. Ce projet porte sur un immeuble ancien afin de le rénover en logements sociaux, pour le compte de l’organisme InCité, bailleur social et coordinateur des projets dans le secteur sauvegardé.

Dans le centre ancien de la ville de Bordeaux l’enjeu est majeur, le foncier est rare, les édifices protégés et les constructions parfois vétustes s’avèrent souvent d’une grande qualité architecturale. Aujourd’hui il faut oeuvrer sur l’ancien pour rendre habitable ces logements, leur apporter un confort et un fonctionnement adapté aux modes de vie actuels.

Le projet consistait à réhabiliter intégralement l’immeuble situé 43 cours Victor Hugo à Bordeaux. Le programme comprend cinq appartements répartis sur trois étages, desservis par une cage d’escalier en pierre ouverte sur une cour. L’intérieur remarquable d’un des appartements est protégé par les Architectes des Bâtiments de France. Son cachet tient à la qualité des boiseries présentes sur l’ensemble des murs, le travail très fin du parquet, la conservation des cheminées et des ouvertures.

L’enjeu a donc été de faire une rénovation discrète, en remplaçant uniquement les éléments détériorés et en conservant les pièces de caractère. Il a fallu revoir l’agencement du logement pour y intégrer de nouvelles pièces sans ajouter de cloison. C’est ainsi que sont nés une porte dérobée dans une boiserie, une pièce d’eau dans un placard profond et des systèmes de fermeture astucieux. La difficulté tenait en partie à intégrer des éléments de vie actuel dans une configuration déjà très figée, autant d’appareillages qu’il fallait fondre dans le décor. A l’angle d’une moulure, aligné à un carreau, dans le retrait d’une boiserie. Jouer avec l’existant pour oublier l’intervention.

La cage d’escalier a été entièrement ravalée pour retrouver la pierre originelle, les éléments de serrurerie ont été restaurés et au fur et mesure du chantier sont réapparus les formes singulières entre les volées d’escaliers. La reconfiguration de cet immeuble a demandé en cela une réhabilitation intelligente et respectueuse, garante d’un centre ville «actif, convivial et habité».

078

Villa Cypa

2016-2020

Logements collectifs

Beaulieu-sur-Mer (06)

967 m² SDP

2 518 000 € HT

  • Programme 

    Réhabilitation et extension d'une villa en 7 logements

  • Commande 

    Eden Promotion

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Pi-conseil, Atmosphère

  • Date 

    2016-2020

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Beaulieu-sur-Mer (06)

  • Surface 

    967 m² SDP

  • Coût 

    2 518 000 € HT

  • Crédits 

    Nathan Louërat

Le projet porte sur la rénovation d’une villa de type toscane du XIXème siècle et la construction d’une extension contemporaine à Beaulieu-sur-Mer.

L’idée directrice est de venir restaurer la villa au plus proche de son état d’origine, la nettoyer des constructions parasites arrivées au fil du temps, tout en lui apportant le confort de vie actuel. La nouvelle construction se distingue par son architecture contemporaine et épurée, à la fois comme un élément de caractère et mettant en valeur la villa ancienne, aujourd’hui envahie par la végétation.

Élément emblématique du projet, la Villa Cypa possède une architecture singulière. En premier lieu il est prévu de la débarrasser de ses éléments intrusifs, pour retrouver le dessin originel du bâtiment, uniquement avec les deux volumes caractéristiques de son architecture. La nouvelle construction est une réinterprétation de cette idée. La terrasse et le perron sur la façade sud seront rénovés, lui redonnant son socle d’assisse. Des alignements d’agrumes et de cyprès cadrent cette perspective, à l’image d’un jardin toscan revisité. À son achèvement le projet sera plus végétalisé, redonnant ses lettres de noblesse à cet écrin de verdure au cœur de Beaulieu.

La villa est le point de repère du projet, et le nouveau bâtiment vient s’aligner sur sa façade Nord. Une liaison intérieure est créée sur la façade Ouest tout en dessinant un joint-creux. Cette dernière est découpée en deux volumes séparés par une faille vitrée. Côté rue, le projet s’implante en continuité de celui plus récent en parcelle voisine, cette façade est constituée de terrasses généreuses tramées sur les habitations. Elle permet de faire respirer la rue, très étroite à l’origine, agrémentée par un alignement d’orangers. Les terrasses sont constituées d’une structure en béton ocre, d’une teinte naturelle proche de la pierre.

071

Maisons jumelles

2015-2018

Logement individuel

Pessac (33)

200 m² SDP

  • Programme 

    Construction de deux maisons mitoyennes

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A

  • Date 

    2015-2018

  • Typologie 

    Logement individuel

  • Localisation 

    Pessac (33)

  • Surface 

    200 m² SDP

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Le projet consiste en la construction de deux logements mitoyens avec un étage, de plan et de composition identiques, dont seuls quelques détails de façade varient. Les maisons sont caractérisées par une entrée semi-couverte, ouverte sur des patios latéraux plantés et largement vitrés sur la maison.

L’environnement direct du projet est constitué de maisons individuelles, dont la morphologie et les hauteurs sont variées. Située rue de l’Avenir à Pessac, cette séquence ne possède pas un caractère très établi, les reculs sur rue, les matériaux, les couleurs et les textures diffèrent d’une maison à l’autre.

Notre choix a été de construire la façade à sept mètres de la limite sur rue, ce qui libère l’espace pour les places de stationnement demandées par le règlement d’urbanisme. Seuls deux murets techniques, où se situent les boîtes-aux-lettres, les coffrets des fournisseurs en énergie, et les abris pour les poubelles, marquent la limite entre l’espace publique et privatif.

Cette distance depuis la rue nous permet une mise en scène du volume construit. Déséquilibré volontairement en déplaçant les deux percements en façade, nous jouons avec la profondeur des patios. Ainsi chaque maison se différencie de sa jumelle par l’orientation et la vue depuis cet espace jardiné.

L’ensemble des parties maçonnées de la construction est recouvert d’un enduit gris clair, taloché finement. L’architecture de cette construction se veut discrète et sobre, mais très généreuse en lumière et confort. Les grandes baies vitrées du séjour traversant amplifient son volume vers l’extérieur, et multiplient les regards de ses occupants.

Deux maisons jumelles qui peuvent se comprendre comme une seule qui, aussi bien qu’un visage humain, ne possède jamais une symétrie parfaite.

069

Harobia

2015-2021

Logements collectifs

Ciboure (64)

5 483 m² SDP

9 115 000 € HT

  • Programme 

    93 logements locatifs sociaux

  • Commande 

    Office 64

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    Agence Gauche Muru, A6A, Iparla, Climelec

  • Date 

    2015-2021

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Ciboure (64)

  • Surface 

    5 483 m² SDP

  • Coût 

    9 115 000 € HT

L’implantation des différents éléments de programme cherche à exploiter au mieux la très forte topographie du terrain d’assiette, tout en réduisant l’impact des constructions sur la masse végétale aujourd’hui très présente sur le site.

Ainsi nous avons fait le choix de concentrer les espaces bâtis en partie basse du terrain, en surplomb de l’avenue Eugène Corre, et de séquencer les bâtiments de logements en plusieurs îlots de manière à préserver des vues sur l’espace boisé entre les bâtiments. La profondeur d’emprise diminue ainsi au fur et à mesure de l’augmentation de la pente naturelle du terrain (de l’Est en allant vers l’Ouest) de manière à limiter au maximum les opérations de déblais. De la même manière le parc de stationnement prend place dans l’ancien lit de carrière, situé à l’Est de la parcelle et qui correspond à la partie la plus plane du terrain. Il se développe sur deux niveaux semi-enterrés, indépendants et accessibles au niveau du terrain naturel en deux points distincts.

Ce socle bâti, qui sert d’assise aux deux premiers blocs de bâtiments, se prolonge sur un seul niveau vers l’Ouest de la parcelle au delà du parc de stationnement pour accueillir les espaces communs nécessaires aux deux blocs situés en partie basse. Il permet de créer les liaisons nécessaires entre les différentes entités tout en assurant un certaine mise à distance des logements situés en partie basse des bâtiments vis à vis de la route.

Le choix d’un revêtement de couleur sombre naît de la volonté de minimiser le plus possible l’impact visuel de l’opération depuis les espaces environnants, à la fois lointains et proches. Les bâtiments cherchant ainsi à se fondre dans la masse végétale située en arrière plan. Seuls les espaces en creux adoptent des couleurs chaudes de manière à rompre l’effet de masse et à rappeler l’échelle domestique de l’opération.

060

Le Spot

2015-2020

Équipements

Saint-Palais-sur-mer (17)

1 143 m² SDP

2 282 166 € HT

  • Programme 

    Salle de spectacles, commerces, hôtel de Police, la Poste et 6 logements

  • Commande 

    Ville de Saint-Palais-sur-Mer

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    Atelier Archipel, A6A, Lapasserie, Becis, Boudeaud, Viam, Mtce

  • Date 

    2015-2020

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    Saint-Palais-sur-mer (17)

  • Surface 

    1 143 m² SDP

  • Coût 

    2 282 166 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Le complexe municipal constitue la première pièce d’un projet urbain à grande échelle défini par la ville de Saint-Palais-sur-Mer. Au-delà des bâtiments publics prévus, dont cet îlot multi-fonctionnel, la ville souhaite travailler sur la re-qualification des espaces publics qui relieront la plage avec le lac. Des esplanades minérales et végétales animeront ce parcours ponctué par les nouveaux équipements.

Notre intervention privilégie la forme urbaine d’un îlot indépendant, hiérarchisant les passages publics autour de lui. La topographie accidentée du site nous permet de jouer avec des espaces qui en dominent d’autres, des vues ponctuelles sur les jardins en contre-bas, organisés par une découpe volumétrique changeante issue du parcellaire très contraint.

Un « objet » en béton blanc, abritant la salle de projection, domine le projet. Très fermé sur trois de ses faces, il s’ouvre généreusement sur la quatrième, en porte-à-faux sur les commerces et une placette aménagés en rez-de-chaussée. Il devient la rotule entre l’espace public qui arrive de la plage et un parking paysagé en contre bas.

Un talus végétalisé accompagne les spectateurs jusqu’à l’entrée principale, en les amenant sur le balcon public. Celui-ci est un espace différent, non-figé, ouvert aux divers usages qui pourront être imaginés par les citoyens.

Les matériaux en façade resteront bruts. Par un souci de lisibilité constructive, les bétons garderont visibles la marque des banches. Ils seront soulignés par l’emploi ponctuel d’acier qui, à travers sa patine, donnera des tonalités et des couleurs évolutives au fil du temps.

059

Volumes Capables 1/1

2017

Réflexions

Bordeaux (33)

60 m²

  • Programme 

    Construction d'un prototype dans le cadre de la Biennale d'architecture AGORA 2017

  • Commande 

    Ville de Bordeaux, Eden Promotion

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Atmosphère, ETS Dassé

  • Date 

    2017

  • Typologie 

    Réflexions

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    60 m²

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Dans le cadre d’AGORA 2017, Biennale d’Architecture et d’Urbanisme de Bordeaux, nous avons présenté avec Eden Promotion une maquette conceptuelle et visitable à l’échelle 1/1 d’un appartement en Volume Capable. Il s’agit d’une pièce du futur immeuble qui verra le jour au sein du nouveau quartier de Brazza dessiné par l’architecte et urbaniste Youssef Tohmé.

Un volume capable, qu’est-ce que c’est ?

Volume capable est le nom de ces nouveaux logements dont la commercialisation démarre dans le quartier Brazza, sur la rive droite de Bordeaux.

Un logement vendu inachevé, dont l’aménagement intérieur reste à la charge de l’acquéreur. Ce type de biens non finis est vendu à un coût inférieur au prix du marché local et s’adapte aux besoins de chacun à la fois dans l’organisation intérieure comme dans l’avancement des travaux d’aménagement.

Le quartier de Brazza se situe au débouché du pont Jacques-Chaban Delmas sur la rive droite de la Garonne, et s’étend sur 53 ha. La charte architecturale du quartier définit différents types de Volumes Capables, leurs hauteurs et gabarits sont bien établis. Les type 4 et type 5, dont cette maquette fait partie, se caractérisent par des volumes intérieures avec 5m sous plafond, permettant à l’usager de faire évoluer lui même son logement, au sol mais aussi en hauteur, en fonction de son budget et des étapes de la vie.

La structure porteuse du projet est en béton tandis que les façades extérieures sont constituées de mur-manteau en ossature bois recouvert par un bardage métallique. Cette solution permet de couper l’ensemble des ponts thermiques des nez de plancher et de pré-fabriquer ces éléments. La grande épaisseur de cette couverture est due à sa constitution d’ossature bois et d’isolant, elle assure un bon confort thermique dès l’entrée dans le logement et permet d’avoir une face finie bois à l’intérieur.

058

Volumes Capables

2014-2023

Logements collectifs

Bordeaux (33)

2 340 m² SDP

4 239 556 € HT

  • Programme 

    32 logements

  • Commande 

    Eden Promotion

  • Statut 

    Chantier en cours

  • Équipe 

    A6A, Berim

  • Date 

    2014-2023

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    2 340 m² SDP

  • Coût 

    4 239 556 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

    Rory Gardiner

« Donner de la liberté dans les manières de vivre, c’est donner de la perspective et de l’ouverture aux habitants. C’est rendre possible des rapports optimistes à la société comme au monde. »  Youssef Tohmé.

Au sein du nouveau quartier de Brazza, nous construisons deux ensembles de logements à caractère évolutif. Afin d’éviter la fuite des familles vers la périphérie lointaine, cette opération engagée par la Ville de Bordeaux nous amène à bâtir des grandes surfaces, à coût très maîtrisé. Des mètres carrés qui deviennent des mètres cubes par leur grande hauteur sous-plafond: les volumes capables.

Pour atteindre les objectifs de prix de construction, fortement contraints par les techniques constructives liées au site (besoin de fondations spéciales et présence de sols pollués) nous avons poussé cette réflexion pour la rendre le plus pragmatique possible.

Nous travaillons étroitement avec notre maître d’ouvrage pour arriver à livrer une simple surface de 18 m2 habitables en accord avec les différentes réglementations en vigueur, qui constitue la cellule base de vie. A partir de ces quelques mètres carrés, l’habitant pourra investir progressivement l’ensemble de son volume capable. Au fur et à mesure, une mezzanine peut être construite, ouverte sur le séjour, puis re-découpée en différentes pièces jusqu’à arriver à occuper un maximum de 90 m2 dans la plus petite des typologies proposées.

Ce projet représente pour nous une réponse clé en matière de frein l’étalement urbain, une solution qui comprend et assimile les différentes évolutions des familles. Une forme d’habitat alternatif, dans un site unique, qui pousse la promotion immobilière classique à poser un autre regard sur le logement collectif, et sur ses modes de conception.

055

Maison à Pontaillac

2014-2018

Logement individuel

Royan (17)

205 m² SDP

  • Programme 

    Construction d'une maison individuelle

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Atelier Archipel, Lapasserie, Becis, Boudeaud

  • Date 

    2014-2018

  • Typologie 

    Logement individuel

  • Localisation 

    Royan (17)

  • Surface 

    205 m² SDP

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Construire, c’est mettre à l’abri. Élever des murs pour protéger, et mettre un toit au-dessus, faire de l’ombre. Pierre Lajus.

Bâtir une maison individuelle de nos jours, et particulièrement dans la région Royannaise, un territoire marqué par l’arrivée du mouvement moderne durant les années 50, représente un exercice d’architecture à part entière.

L’intérêt n’est pas de se plier à une esthétique ou à un dogme, mais plutôt de profiter de cette opportunité pour mieux comprendre son vocabulaire et ses codes. Ils vont bien au delà du travail en façade, et poussent très souvent le dessin vers une grande intelligence en plan et une forte souplesse dans les manières de se l’approprier.

Il s’agit pour nous de construire une maison à deux vitesses. Tout d’abord, lorsque seulement le couple l’habite et toute l’activité se concentre au rez-de-chaussée. Ensuite, lorsque la famille est au complet, l’étage et sa terrasse offrent les surfaces nécessaires pour accueillir enfants et petits enfants.

Nous voulions travailler une architecture que l’on vient ouvrir avec mesure, contrôlant les apports de lumière. De cette volonté naît un projet dur et franc, qui pèse. Il fait appel à la notion de stéréotomie, d’épaisseur et de gravité. Le bloc de béton se voit enduit de blanc, pour attraper cette lumière de l’océan, et seuls les éléments de plancher et de toit-terrasse apparaissent dans sa vraie nature brute. Ce béton gris marque deux grandes lignes larges et horizontales, comme pour ancrer d’avantage le bâtiment dans la terre.

Une maison où l’on se sent en sécurité, protégé, à l’abri.

047

Le Stella

2013-2018

Logements collectifs

Bordeaux (33)

401 m² SDP

600 103 € HT

  • Programme 

    7 logements collectifs

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A, Borteq

  • Date 

    2013-2018

  • Typologie 

    Logements collectifs

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    401 m² SDP

  • Coût 

    600 103 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

La répétition, le rythme, la stratification, nous semblent être aujourd’hui certains des outils fondamentaux à l’élaboration d’un projet d’habitat collectif. Ils nous conduisent vers une économie de moyens intimement liée à un système constructif qui se veut rationnel. Une architecture visant clarté dans son expression, et simplicité dans ses formes.

Le projet se situe dans une des rares dents creuses qui survivent en ville. Il s’inscrit au sein du volume capable défini par le règlement d’urbanisme. Une des particularités de la parcelle vient des bâtiments directement avoisinants qui sont largement en retrait par rapport à la voie publique. Seules nos façades sur rue et sur jardin pouvant être percées, la question de la matérialité des murs pignons se pose donc. Hauts de neuf mètres, ils restent très visibles depuis la rue lorsqu’on approche le bâtiment.

Le choix a été de les traiter avec le même soin que les façades principales. Ils seront enduits entre les différents éléments horizontaux en béton brut. Ces nez de plancher révèlent ainsi le système constructif adopté: une succession de portiques enjambant la parcelle d’une extrémité à l’autre pour limiter les points de fondation. Une réponse structurelle qui se lit en façade et qui parle du site dans lequel nous nous installons, de la proximité de la Garonne et des besoins constructifs qui lui sont inhérents.

La sobriété que nous souhaitons atteindre tente de singulariser chaque unité d’habitation par la simple multiplication d’éléments identiques. Étage après étage, le bâtiment est capable de contenir les diverses expressions de ses occupants.

036

The wall of wolf street

2013-2015

Secteur sauvegardé

Bordeaux (33)

210 m² SDP

320 000 € HT

  • Programme 

    Réhabilitation et surélévation d'un immeuble en secteur sauvegardé

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A

  • Date 

    2013-2015

  • Typologie 

    Secteur sauvegardé

  • Localisation 

    Bordeaux (33)

  • Surface 

    210 m² SDP

  • Coût 

    320 000 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

L’enjeu de ce projet est de réhabiliter profondément et durablement l’ensemble d’un bâtiment, avec la création d’un logement en surélévation, la rénovation complète et l’agencement d’un commerce. A deux pas de la cathédrale Saint André de Bordeaux, cette ancienne boulangerie se démarque par son enseigne et sa faïence colorée en rez-de-chaussée, élément rare qui a été demandé d’être restauré.

L’intervention s’appui sur l’existant, les hauteurs des corniches voisines et les usages de chaque niveau. Elle a été orientée par différentes réflexions sur les spécificités du coeur Bordelais. Quelle allure doit avoir une surélévation contemporaine dans le centre historique? Dans quelles mesures le plan de sauvegarde et de mise en valeur ne pousse-t-il pas au mimétisme d’un mode constructif dont l’art s’est peu à peu perdu? C’est un jeu avec le temps, un mélange de pierre, d’acier et de verre.

Il ne s’agit pas d’être moderne mais d’être intemporel, passer les âges et conserver les traces. La nouvelle vitrine en acier et les fenêtres de la surélévation se répondent sur la façade principale. Elles adoptent les gabarits actuels. Jouer sur les détails et les finitions, conserver et restaurer les éléments emblématiques, apporter de nouvelles limites dans cette dent creuse urbaine. La suite de Fibonacci comme repère pour le dessin d’une corniche aux lignes simples et expressives. Chaque strate de ville est une histoire, cette nouvelle pièce vient compléter un ensemble et ponctuer l’étroite rue du loup. L’idée principale du projet est de mettre en valeur les éléments existants tout en apportant un confort et des spatialités contemporaines au coeur de la ville de pierre.

L’avenir est un présent que nous fait le passé, par ces quelques mots André Malraux traduit tout l’enjeu de l’héritage et de l’apprentissage qu’il induit.

035

La cabane de C et M

2013-2015

Logement individuel

Lacanau (33)

70 m² SDP

  • Programme 

    Construction d'une maison individuelle

  • Commande 

    Privée

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    A6A

  • Date 

    2013-2015

  • Typologie 

    Logement individuel

  • Localisation 

    Lacanau (33)

  • Surface 

    70 m² SDP

  • Crédits 

    Agnès Clotis

« Celui-ci est mon monde {…}. Parlant avec rigueur, jamais je ne contemple le paysage. J’expérimente ses changements horaires, jour et nuit, tout au long des va et viens des saisons. » Martin Heidegger.

Au delà d’offrir quelques mètres de surface supplémentaire à cette maison familiale, le projet cherche avant tout à dévoiler une nouvelle relation avec le paysage qui s’ouvre devant nous: les hauteurs de Planquehaute et la vue vers le lac de Lacanau. Nous construisons un lieu d’observation généreux, une construction comme une parenthèse entre extérieur et intérieur.

Pour y parvenir, le choix a été de ne pas relier physiquement l’ancien bâti avec le nouveau. La juxtaposition, le simple frottement de ces deux volumes semble suffisant au moment de créer le lien architectural entre la maison d’origine et le nouveau pavillon. L’accès différencié, qui oblige à glisser notre corps entre un muret de soutènement et la nouvelle construction confère une toute autre dimension à cet annexe.

Un souhait d’effacement au coeur des hauts pins maritimes déjà présents sur le terrain nous amène à habiller cette construction d’une peau particulièrement sombre. La construction se positionne ainsi entre ces troncs obscurs et élancés.

L’ombre des cimes, bercées par le vent d’Est, se confond avec la vibration de ces façades en bois. C’est le simple élément du couvre-joint, par un jeu de rythme variable, qui suscite ce frémissement.

Plus qu’un pavillon, une sorte de cabane contemporaine. Nous devons nous enterrer d’abord pour pouvoir ensuite découvrir le tableau qui s’occulte derrière. Un refuge pour le corps et l’esprit, volontairement dos au chemin d’accès, et pleinement ouvert vers l’expérience du paysage changeant à l’horizon.

033

Cimetière de Sablonceaux

2013-2014

Équipements

Abbaye de Sablonceaux (17)

2 517 m²

127 880 € HT

  • Programme 

    Extension en site protégé

  • Commande 

    Commune de Sablonceaux

  • Statut 

    Livré

  • Équipe 

    Atelier Archipel, A6A, A2I Infra

  • Date 

    2013-2014

  • Typologie 

    Équipements

  • Localisation 

    Abbaye de Sablonceaux (17)

  • Surface 

    2 517 m²

  • Coût 

    127 880 € HT

  • Crédits 

    Agnès Clotis

Le projet d’extension du cimetière de Sablonceaux représente notre première opportunité d’intervenir sur un site classé. Une manière de mettre à l’épreuve cette vision d’une architecture située, capable de bousculer et de surprendre tout en s’insérant respectueusement dans son contexte. Une architecture à la fois touchante, contenue et expressive.

Le projet se situe au pied de l’Abbaye, dans le prolongement de l’ancien cimetière. Sur un terrain en pente douce vers un cours d’eau, dans un rapport proche avec le territoire, il cherche à s’intégrer délicatement sans modifier la topographie. Ainsi, le nouveau cimetière se lit comme une ligne dans le paysage, une nouvelle strate.

Les éléments construits viennent souligner l’Abbaye. L’emploi du béton de site constitue le liant entre notre intervention et l’existant. Nous voulons établir une continuité dans les matériaux, fondée sur leur vérité expressive. Aller chercher le calcaire là où les pierres de l’Abbaye ont pu être extraites. L’employer différemment, d’une manière contemporaine. Puiser dans la mémoire du lieu.

Ces murs marquent la nouvelle entrée et invitent à contempler sous un nouvel angle le monument. Un parcours se définit autour de celui-ci, accentué par la déclivité du terrain. A l’intérieur, le columbarium s’élève face à nous, cachant et révélant le mur existant, dans un jeu de profondeurs et de rythmes qui met en évidence la pierre présente, le temps qui passe.

Une plate-forme surélevée, comme un promontoire sur le paysage, établit la transition entre l’ancien cimetière et son extension. C’est sur elle que le Jardin des Souvenirs prend place. Il devient un lieu de recueillement singulier, tenu par la force expressive des voiles béton. Un lieu privilégié pour contempler le paysage filer au loin, chercher un horizon dans la plaine charentaise, une position pour réfléchir aux chemins parcourus.